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    Prologue - Altaïr : An X-797 par Nina Andersen Jeu 10 Jan 2019, 19:40
    Nina Andersen
    Nina Andersen
    Briseuse de Mythes







    Prologue – Altaïr, an X-797
    C'est il y a environ 300 ans que naquît Altaïr.

    D'origine une unité magique au service de l'Empire, c'est aujourd'hui une guilde indépendante qui a traversé l'épreuve de l'Insurrection.

    170 ans plus tôt, elle devint une guilde officielle. Avec les Canta Dovahe, les membres les plus éminents de la guilde étaient les premiers appelés par l’Empereur ou l’Impératrice pour les travaux de confiance. Altaïr, alors guilde officielle, nourrissait une grande popularité et sa loyauté envers la Couronne ne se tarît jamais. Du moins... jusqu'au règne de Vlad IV, il y a environ 40 ans.

    Pire souverain que Pergrande ait connu en de nombreux siècles, Vlad IV faillit mettre le pays à terre. Sa politique agricole visant à écraser l'hégémonie sevenoise mena le peuple à une famine et une pénurie presque irréversibles. Sans parler de sa gestion catastrophique des affaires étrangères qui manqua de déclencher une guerre ouverte contre Stella et, parallèlement, de la mobilisation forcée d'un effort de guerre préventif. Entre autres déboires.

    Contrairement aux Canta Dovahe, Altaïr et Ceridwen de Némédia, sa Maîtresse, ne se rangèrent pas au côté de Vlad IV en dépit de la loyauté qui les unissaient. La guilde clama son indépendance à ce gouvernement qu’elle ne tolérait pas et agit au côté du peuple pergrandais pour destituer le couple impérial. Comme premier prétendant au trône : la tête de l’opposition, Yegor Aleïev, lequel menait l’insurrection du poing brandi.

    Les batailles les plus ardentes se jouèrent sur la scène politique. Alkonost, plus encore que toutes les autres grandes villes, était en pleine effervescence : manifestations pacifiques, attentats contre le gouvernement ; joutes verbales orchestrées à l’université, lettres de menaces de mort... Mais le front physique était bien présent notamment entre l’armée, les partisans et les guildes officielles ayant prêté allégeance à Vlad IV d’un côté, et les guildes indépendantes (qui gagnaient et perdaient des membres à cause des revendications politiques) et les opposants de l’autre. Les plus virulents n’hésitaient pas à s’affronter lors de duels magiques ou durant de simples batailles de tavernes. Il y a bien sûr eu des morts.

    Tout cela dura trois ans.

    Parmi les insurgés, l'on distinguait ceux qui voulaient la mort de Vlad IV pour l’exemple, voire jusqu'à l’abolition du système héréditaire ; et les modérés estimant que la meilleure solution pour le futur était de mener Yegor Aleïev, déjà quadragénaire, au trône impérial par un coup d’État. Ce qui arriva grâce au soutien d’Altaïr. Ceridwen de Némédia était la fiancée de Yegor et la tête de la guilde : Vlad IV et son armée finirent par plier.

    Prit place une période d’adaptation de plusieurs mois, non sans remous. En effet, très tôt après l’investiture, un groupuscule d’anciens insurgés extrémistes avait orchestré le meurtre de Vlad IV. La première décision politique que pris Yegor, renommé Dimitriev II, fut, pour se protéger des partisans de l’ancien régime voulant sa peau, de mettre en prison ce groupuscule. Ensuite, le couple impérial décida d’une refonte totale du gouvernement et des chefs d’armée, non pas en fonction de l’opinion politique mais du talent dans ces domaines.

    Pour tasser les risques de soulèvements, durant cette période délicate, il choisit d’intégrer au gouvernement une Chambre Sociale, où les émissaires des différentes catégories socio-professionnelles du pays pouvaient débattre et proposer des idées aux dirigeants. Les politiques agricole et belliciste de Vlad IV furent vite effacées à leur tour. En dernier lieu, l’Empereur décida de supprimer l’unité des Canta Dovahe. Ce qui ne fut pas vraiment apprécié de tout le monde en Alkonost pour des raisons d'héritage historique.

    Altaïr, dans tout cela, conserva son titre de guilde indépendante malgré la position d’Impératrice de sa Maîtresse. Ceridwen décida de continuer à jouer sur les deux scènes, mais elle changea la ligne directrice de sa guilde : plutôt qu’une allégeance à la Couronne, elle travaillerait de pair avec elle.

    Ceridwen, dû à sa race, n’était pas des plus populaires, mais elle sut se faire apprécier au fur et à mesure. Quoiqu’elle restât relativement dans l’ombre de son époux. Le couple impérial, une fois bien installé, eut un enfant. Ceridwen, malgré son grand âge en termes de chiffres, n'était pas bien vielle proportionnellement à une humaine et, de fait, toujours féconde. Elle donna naissance à un petit garçon, l’héritier du trône : Dimitriev Viktor Aleïev. Une vingtaine d’années plus tard, lorsque son père eût 70 ans, monta sur le trône Dimitriev III au côté de son épouse, Natilia.

    Mais ce n’était pas le seul enfant du couple. Un jour, Ceridwen décida d’adopter une petite Belluaire orpheline de dix ans qui se nommait Alyce. Elle avait le même âge que son nouveau frère Viktor. Beaucoup plus timide, elle était indubitablement meilleure que lui aux activités martiales, ce qui la mena à l’École Militaire Impériale d’Alkonost puis, à seulement 29 ans, au grade de Générale, plus haut rang d’officier général en vigueur. Elle était en charge de la section magique de l’armée. Entre temps, alors qu’Alyce avait 21 ans, son frère Dimitriev fut couronné Empereur.

    Elle avait fêté ses 31 ans lorsque lui fut légué le titre de Maîtresse d’Altaïr. Alyce peina à laisser de côté son rôle de Générale, mais comprenant que la santé de Ceridwen déclinait et ne désirant pas laisser tomber l’œuvre centenaire de sa mère, elle accepta de reprendre le flambeau.

    L'héritage des Aigles était ainsi perpétué.

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