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    [Entraînement 4 – Fin] Escapade métallurgique ! [Corrigée] par Nina Andersen Dim 31 Juil 2016, 23:18
    Nina Andersen
    Nina Andersen
    Briseuse de Mythes








    Entraînement 4



    Escapade métallurgique ! (PARTIE 2)

    Nous roulions depuis longtemps déjà, car il faisait maintenant nuit. Joker décida d’arrêter le véhicule sur une petite aire en bordure de chemin, alors je pus préparer le repas. À table, la discussion n’était pas très animée mais je trouvai quand même l’occasion de demander à Joker s’il n’avait pas rencontré de problème à l’aéroport concernant le transport de la caravane.

    « Pas le moins du monde ! Je te l’ai dit, ils ne pouvaient pas refuser, sourit-il, n’arrêtant décidément jamais.
    — Je vois, c’est donc la loi…
    — Euh, oui, si tu veux. »

    Je coupai court à la discussion sans plus de fioritures, la considérant comme terminée. Je sentais que ce voyage serait encore moins tranquille que je pensais…

    Dans la journée du lendemain qui se passa naturellement, à savoir sans paroles des deux Ace ou attitude agréable de Queen mais avec beaucoup de sourires de Joker, qui commençaient à me faire froid dans le dos, à chaque fois que je tentais d’en savoir un peu plus sur lui, touchait à sa fin, le soleil commençant à fatiguer. Je pensais que tout continuerait d’être normal avant la nuit quand, lors d’une pause le temps que Joker recharge ses batteries, de gentils personnages firent leur apparition. Et c’était dommage pour eux car j’étais de relativement mauvaise humeur après une altercation avec une peste blanche.

    « Bon, on va pas y passer la nuit hein. Vous vous êtes aventurés sur notre territoire, faut payer, cria à notre attention le premier nuisible.
    — Et vous avez une jolie caravane, je pense que ça peut suffire, hé hé !
    — L’un d’entre eux est un mage, dit Joker alors que nous étions tous calmes dans la caravane. Pas plus puissant qu’un seul d’entre nous, un Novice je dirais.
    — Vous sortez ou quoi ?! Sortez ou je fais tout sauter !
    — Qu’il essaye… grogna Queen, de mauvaise humeur elle aussi. »

    Sans forme de procès, je me levai et sortis, troquant mon regard dur au profit d’un visage apeuré. Décidément, qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour qu’un combat soit propre et rapide…

    « N-Nous ne savions pas que nous étions sur votre territoire, je… Enfin, nous n’avons que cette caravane, je vous en prie, laissez-nous partir…
    — Haha, eeeh non, ça marche pas comme ça ici mam’zelle ! Si vous voulez pas qu’on fasse du mal à une frêle demoiselle comme vous, vous savez ce qu’il faut nous donner ! »

    Le temps qu’il parle, j’avais entrouvert ma dimension de stockage derrière chacun de leurs pieds, laissant dépasser la pointe d’une lame qui allait bientôt se dévoiler plus que cela. S’ils n’avaient pas été à côté, ç’aurait été moins facile, car l’un d’entre eux aurait eu une occasion de remarquer ce que j’étais en train de faire.

    « Bon, tu te bouges ?! cria le plus énervé des deux.
    — Ah, maintenant que vous le dites… Oui, moi, je vais bouger, mais vous, vous aurez du mal…
    — Qu’est-ce que tu racontes ?! Oooh tant pis j’vais m’la faire, elle m’énerve ! gronda-t-il en frappant son poing contre sa paume, causant une explosion.
    — Je crois que nous nous sommes mal compris… Vous devez savoir qu’un être humain normalement constitué possède des ligaments ? Vous savez que vous avez des ligaments, hein ? »

    Quand les deux s’écroulèrent au sol une seconde après un mouvement de mon bras, ressentant une vive douleur aux chevilles, je pensai qu’ils avaient dû comprendre qu’ils s’étaient fait piéger. Ils me lancèrent moult insultes aussi inventives les unes que les autres que je ne me fatiguai même pas à prendre en compte.

    « Parce que maintenant, vous n’en avez plus, grognai-je avec mon visage habituel en rejoignant l’intérieur de la caravane. Joker, tu peux démarrer. »

    Il ne se fit pas prier. Après tout, peut-être n’étaient-ils pas seuls et les renforts seraient arrivés peu après si nous avions tardé. Et nous n’avions pas à tarder de toute manière, car il fallait que je m’entretienne aussi tôt que possible avec le bourgmestre de la ville la plus proche de la Carrière, Boemi. Ainsi, j’aurais plus vite accès à l’aethernium, enfin, aussi vite que les pourparlers seraient efficaces. Le trajet reprit alors son cours jusqu’à la nuit, où nous nous fûmes suffisamment éloignés des potentiels ennemis supplémentaires.

    Le reste du trajet ne fut pas d’un intérêt événementiel. La routine persistait alors pour la briser, de mon côté, je m’étais entraînée à utiliser une technique dont l’idée avait germé dans mon esprit plus tôt. Rien de très compliqué en soi, mais cela nécessitait l’ensemble des armes contenues dans ma dimension de stockage et mobilisait ainsi une certaine quantité de ressources magiques. Il ne tenait qu’à moi d’optimiser mon réservoir magique : je m’en soucierais très bientôt. Nous arrivâmes à bon port en début d’après-midi, ce qui signifiait que nous avions été plutôt rapides. La ville, plutôt grande mais à l’architecture et à l’agencement plus ou moins simples, se dévoilait sous nos yeux. Et j’en étais terriblement heureuse car, pour moi, cohabiter avec Joker, une peste blanche et deux jumelles encore moins bavardes que moi commençait à être terriblement ennuyeux et pesant. Si seulement j’avais été suffisamment puissante pour être seule…


    Boemi:

    Mais je devais arrêter de me morfondre. Ce n’était que temporaire. Après que nous eûmes déposé la caravane à l’entrée de la ville, car elle était piétonne, sur un emplacement approprié, Joker apposa un sort de scellement simple qui empêcherait le véhicule de bouger ou de s’ouvrir d’une autre main que les nôtres. Il avait l’air d’y tenir, mine de rien… Sans bruit, nos pas nous menèrent vers le manoir du bourgmestre de Boemi et ses alentours. Il était temps de commencer les négociations… J’espérais qu’il ne fût pas trop têtu. La secrétaire nous permit d’avancer jusqu’à son bureau, où nous attendîmes que le politicien nous autorise à entrer. Quand ce fut fait, je pris la place devant lui, laissant le loisir au reste du groupe de s’approcher ou non. Après les salutations basiques, les pourparlers commencèrent. Le bourgmestre, homme chauve d’une quarantaine d’années, avait un visage plutôt doux, en tout cas pas intimidant. Néanmoins, il dégageait une aura de fermeté qui me faisait penser que ce n’était pas le genre d’homme à plier facilement. Il fallait donc qu’il comprenne mes motivations, mais d’abord je devais lui en faire part. Je me redressai autant que possible et changeai le croisement de mes jambes.

    « Alors, mesdames, messieurs ? Qu’est-ce qui vous amène à Boemi ? sourit-il.
    — Je suis venue vous parler de la Carrière des Aérolithes, monsieur le bourgmestre. Je m’appelle Nina Andersen, je suis mage de guilde, et j’ai à vous parler de cet endroit. »

    Il sembla surpris, son sourire s’effaça pour que son visage exprime mieux ce sentiment.

    « La Carrière ? Qu’avez-vous à me dire sur la Carrière ? Vous devez savoir qu’elle n’a de Carrière que le nom qui est resté…
    — C’est justement là où vous vous trompez, monsieur. Je peux vous assurer que cette carrière en est bien une, et qu’elle contient un minerai dont vous, plutôt votre nation, et moi-même, avons besoin. Je suis ici à vous parler dans le but d’obtenir une autorisation pour pénétrer cette zone.
    — Figurez-vous que je suis sceptique ! Ce lieu n’a aucun intérêt : certes nos aïeux pensaient bien qu’un matériau rare se trouvait en-dessous des roches, mais nul n’est parvenu à le prouver. L’un d’entre eux s’est entêté et en est même mort. C’est que ce lieu a subi la colère divine, à ce que l’on dit, voyez-vous… Qu’on y croie ou non, il ne faut pas aller là-bas. »

    La discussion était bien partie pour que j’utilise mes atouts très tôt. Cela ne m’étonnait qu’à moitié, bien entendu. Quand on avait affaire à ce genre de personnes, qui détenaient des responsabilités et qui savaient faire leur métier, il ne fallait en aucun cas penser ne rencontrer aucune résistance. Mais le sujet que nous abordions à ce moment n’était pas si majeur que ça, je n’avais pas à m’attarder sur des thèmes compliqués : il me fallait juste le mettre en confiance et lui prouver que de l’aethernium se trouvait sous les sols des terres qu’il administrait. Et justement, j’allais l’aborder…

    « Si je vous dis qu’il s’agit d’un gisement que Caelum n’a pas encore exploité, c’est une chose. Accorderez-vous plus de crédit à mes paroles si je vous énonce clairement le nom « aethernium » ? »

    Il fronça les sourcils et sourit en coin, très légèrement.

    « Oui, tout à coup, vous m’intéressez. Vous désirez de l’aethernium ? Je pense que vous savez qu’il s’agit de la propriété de notre pays.
    — Je le sais bien, mais je sais aussi que de l’aethernium se trouve sous le sol de la Carrière et que vous ne songiez même pas à envisager la véracité de mes propos il y a de cela quelques minutes, souris-je. Voyez-vous, je ne prendrais pas de risque inutile en vous mentant : si j’avais voulu de l’aethernium sans songer aux conséquences de mes actes, je l’aurais fait dans l’illégalité. Mais cela aurait attiré nombres de problèmes à ma guilde et plus encore à moi.
    — En effet. Vous m’avez parlé de vous comme mage de guilde. Mais laquelle, je vous prie ? Pas que laisser circuler dans mon pays un dangereux criminel ou un mage noir me dérange, mais tout de même un peu. »

    S’il voulait une preuve, j’allais lui en donner une. Je portai ma main à l’épaule tatouée de l’emblème de la guilde et tirai sur le tissu pour dévoiler l’arrière de mon épaule, puis je me tournai vers le bourgmestre.

    « Aeternitas, de Fiore. »

    Je ne restai pas ainsi bien longtemps et réajustai mes vêtements, refaisant face à mon interlocuteur, oubliant presque la présence de Joker, Queen et Ace non loin de moi. Il recula sa chaise visuellement confortable et ouvrit un tiroir à sa gauche. Après avoir fouillé à l’intérieur quelques secondes, il s’arrêta et observa ce qui devait être l’objet de sa recherche.

    « Je savais que ce nom ne m’était pas inconnu. Il figure sur la liste des guildes de confiance selon notre reine.
    — Formidable ! Maintenant que vous me faites confiance, je vous en remercie, permettez-moi de vous présenter ceci… »

    À défaut de savoir si les bourgmestres étaient au courant de l’existence du Chrysokrone, j’éludai bien vite le sujet de la guilde. Je sortis de ma dimension de stockage le journal de bord qui m’avait initialement menée jusqu’ici et lui présentai. Il sembla surpris que je sois en sa possession et l’observa sous toutes ses coutures, ouvert comme fermé.

    « Voilà l’origine de ma requête. Je sais que l’aethernium n’aime pas les trop-pleins d’énergie magique : j’en ai conclu que cette personne était morte en percutant avec sa magie un gros fragment déjà rempli d’aethernanos et que cela avait provoqué un éboulement. Ce n’est que ma théorie mais voyez-vous, je ne comptais pas baisser les bras. J’ai fait mes recherches, découvert l’emplacement de la Carrière des Aérolithes et me voilà devant vous. J’ai fait tout cela pour de l’aethernium, pas pour m’acharner à creuser une carrière qui n’en contient pas. Si je n’étais pas persuadée que du minerai attendait patiemment dans le sol, je n’aurai pas parcouru tout ce chemin. »

    Ne pas parler de Sirius m’avait conduite à un peu édulcorer la manière dont j’avais pu être sûre de la présence d’aethernium à la Carrière, mais qu’importait.

    « Certes. Hum… Bon, vous m’avez convaincu de vous donner une chance, sourit-il. Je vous permets de vous aventurer à la Carrière. Vous aurez droit à votre part d’aethernium si, et seulement si, vous me prouvez que les sols en sont remplis. Si ce n’est pas le cas, que je découvre que vous mentez ou que vous attentez à Caelum d’une manière ou d’une autre, je sais comment faire pour que vous le regrettiez, croyez-moi ! (Son sourire disparut) Cependant… Vous devez savoir qu’il y a une raison supplémentaire pour laquelle nul ne s’aventure là-bas. La zone est infestée de monstres et personne n’a encore pu éliminer le nid. Personne non plus n’a d’ailleurs daigné répondre à notre requête à ce jour… Les guildes sont toujours plus efficaces chez le voisin… » soupira-t-il.

    Des monstres… Eh bien ! Il ne manquait plus que cela. Mais je ne devais pas me plaindre de cela non plus. Après tout, n’étais-je pas là pour m’endurcir en premier lieu ? C’était l’occasion ou jamais de m’exercer au combat réel, vu que mettre hors d’état de (nous) nuire les bandits de grand chemin avait été terriblement facile.

    Je promis au bourgmestre d’obtenir des résultats et de les lui rapporter. Il avait été prudent et semblait aimer sa patrie et prendre son travail au sérieux. Qualités indispensables à un administrateur et fonctionnaire intègre. Pas comme certains. En pensant ces trois derniers mots, un rire cynique m’échappa, un rire de dégoût au souvenir du Vicomte qui avait un jour été mon père… Peut-être ce bourgmestre n’était-il pas si exemplaire que cela après tout… ? Mais ce n’étaient pas mes affaires. Je saluai l’homme et sortis de son bureau, intimant au reste du groupe de me suivre. Nous partîmes aussitôt en direction de la carrière, à environ une heure de route. En entrant de nouveau dans la caravane, je me dis que j’avais assez roulé pour les mois à venir… J’avais de ces idées, parfois…

    * * *


    Carrière des Aérolithes:

    Il était étonnant de constater la hauteur de la Carrière car il nous fallut déposer le véhicule au bas d’une petite montagne rocheuse et grimper jusqu’à l’endroit exact où nous devions creuser. Je n’avais pas demandé ni eu la moindre idée de ce que pouvait être le pouvoir d’Ace qui serait si utile, mais je n’allais pas tarder à le découvrir ! La Carrière commençait à apparaître. Je savais que nous y étions au vu du large et assez profond creux qui se trouvait à gauche du panorama magique qui nous faisait alors face. Au sein même de ce creux, le sol était totalement irrégulier, rocailleux et absolument sec. Juste à deux pas de nous s’étalait une flaque d’eau limpide et reflétant parfaitement le ciel d’un bleu à la fois clair et vif, mais aussi ma propre image lorsque je me penchai au-dessus d’elle. J’aimais cette altitude, j’aimais le genre de paysage qui tapissait l’horizon à cette altitude. Je ne pus m’empêcher d’avoir un songe au sujet de ma ville natale… Il fallait que j’y retourne un jour prochain, quand je serais digne d’y remettre les pieds. Après ce qui s’était passé des années plus tôt, je me demandais bien dans quel état je retrouverais Shiero. Mais ce n’était pas le moment. Le bourgmestre avait dit que l’endroit pullulait de monstres mais je n’avais encore rien vu à l’horizon. Ce n’était pas normal…

    « Nina ? fit Joker en tapotant mon épaule de son index.
    — Pas maintenant, Joker, répondis-je en continuant de fixer l’eau. Je réfléchis.
    — Idiote, les monstres sortent de partout ! Tu feras semblant de réfléchir plus tard ! »


    Monstres volants:

    Faisant fi du fait que Queen venait encore une fois de m’énerver profondément, je me tournai dans un sursaut vers la Carrière. En effet, devant nous, un essaim de monstres volants absolument hideux, longs comme des serpents de plus d’un mètre, aux multiples ailes qui battaient l’air à toute vitesse et, surtout, tapissés de ce qui ressemblait à des pustules oranges formant d’infâmes excroissances hérissées en guise d’yeux. J’eus un mouvement de recul et semblai pétrifiée par leur nombre, impossible à déterminer, et leur apparence l’espace d’un instant, juste celui de les détailler. Je ne ressentis aucune énergie magique provenant d’eux mais soudain, un parmi l’essaim lança l’assaut dans une giclée de liquide jaunâtre très probablement corrosif au possible.

    Chacun se mit en position de combat. Je pus constater que le regard de Joker et même des Ace avait changé. Je n’avais jamais eu l’occasion d’en voir de ce genre-là sur eux, mais cela montrait bien que le combat les connaissait. Finalement, j’en vins à regretter ce que j’avais pu penser – en majeure partie, car je ne serais en aucun cas revenue sur le fait que l’attitude de Queen était exécrable – : c’était une bonne chose de les avoir avec moi, même si ça n’avait pas été très agréable jusqu’ici. Je ne pouvais pas ne jouer qu’un second rôle toutefois. Ainsi m’offrait-on l’occasion de tester ma nouvelle technique de nettoyage rapide ! Je jetai un coup d’œil rapide aux positions de chacun de mes coéquipiers avant d’ouvrir à quelques huit mètres de hauteur ma dimension de stockage selon une ligne au-dessus de l’essaim.

    « Kantet Assault ! »

    Toutes mes armes, y compris celles que j’avais empruntées à Dirk, pointèrent le sol, ensemble. Je devais les contrôler une par une, l’une après l’autre. Quand la main que j’avais levée s’abaissa, les armes s’abattirent sur les monstres volants, transperçant tous ceux qui se trouvaient en-dessous. Quand une lame touchait le sol, une autre ne tardait pas. Quand une lame touchait le sol, elle remontait presqu’aussitôt. Dans un mouvement, semblable au maniement d’un long fouet, avec lequel je pouvais tracer n’importe quel motif, qu’importait le placement des monstres pourvu qu’ils soient au-dessus de la hauteur maximale de mon sort. Cela tombait bien, ils ne le comprenaient pas et continuaient à voler bas.

    Comme je n’avais pas à bouger de ma position pour le moment, pouvant éliminer chaque monstre qui osait s’approcher un peu trop de moi à mon goût, je pouvais observer les mouvements de tout le monde pour ainsi éviter de les faire entrer dans le champ d’action de mon attaque, les blessant par mégarde. Queen avait beau n’avoir aucun pouvoir, elle était, je devais l’avouer, extrêmement agile et douée avec ses fins couteaux. Avec nos manières de nous battre, les corps des bestioles volantes dont le nombre diminuait à vue d’œil n’avaient que peu de chance de rester en un seul morceau – bien que mon style eût plus tendance à les transpercer qu’à les découper. J’évitais simplement de trop regarder les cadavres car c’était tout bonnement vomitif.

    Les deux Ace se battaient également, en parfaite symbiose dans leurs mouvements et dans une complémentarité qui semblait absolue. Entre deux coups de mon Kantet Assault, je les observais rapidement. L’une d’elles frappait les monstres de son seul bras gauche avec une certaine agilité : ceux-ci étaient à peine touchés qu’ils s’écrasaient contre les parois et les sols rocheux, éclatant totalement dans une pluie d’organes et de liquide jaunâtre. Je détournai le regard vers sa sœur avant que mon estomac, lui, ne se retourne. Celle-ci esquivait plus qu’elle ne semblait attaquer, mais à chaque fois qu’elle touchait un monstre, celui-ci cessait d’être agressif. Il semblait qu’elle calmait les monstres pour que sa sœur puisse mieux les achever ! C’était un style de combat plutôt original, enfin me semblait-il.

    Il ne restait presque plus de nuisibles au bout de dix minutes de combat, leur nombre avait été réduit au moins au quart tellement ils avaient été nombreux au départ. Je n’avais pas beaucoup observé Joker car il s’occupait des monstres les plus reculés et la seule chose que je voyais était son dos. Mais il était efficace, avec sa fine épée ressemblant un peu à celles que l’on utilise en escrime, au vu de la montagne d’ennemis à ses pieds… Cependant, je commençais à fatiguer. Je n’avais pas l’habitude de maintenir mon pouvoir aussi fort et aussi longtemps, je sentais que mon réservoir magique se vidait même de plus en plus vite. Je décidai de révoquer quelques armes, trois ou quatre, pour alléger ma charge mais de la sueur perlait sur mon visage, signe que mes efforts s’intensifiaient. Mais je ne pouvais pas renoncer, alors je rompis Kantet Assault, concentrant moins d’aethernanos dans chacune de mes armes, en laissant mêmes certaines sur le sol lorsqu’elles ne me servaient pas. Je me sentais étourdie alors que j’avais été jusqu’à prendre deux dagues à la main pour aller éventrer des bêtes au corps-à-corps… Alors, quand l’essaim fut complètement décimé, je tombai à genoux, au milieu de la carrière tapissée de cadavres monstrueux.

    « Comment ça… se fait que personne n’ait jamais réussi à… épurer cette zone ? » demandai-je sans m’adresser à quelqu’un en particulier.

    On ne me répondit pas, ce qui me surprit. Même s’ils étaient un peu spéciaux, ils étaient, même Queen, un minimum – vraiment le minimum pour elle – polis. Quand un rugissement transperça l’air au point de faire manquer un battement à mon cœur, je compris. Si le nid avait sans cesse pu grossir, si les monstres pouvaient se reproduire si facilement, si personne n’avait jusqu’ici réussi à arrêter le flux… c’était parce qu’une entité plus puissante protégeait cet endroit, avait fait de ce lieu son chez-soi. Quand des bruits de pas, sonores et lourds, retentirent dans mon dos, et que Joker me cria de me retourner, je le fis.


    Boss:

    En face de moi, un immense monstre. Deux fois plus grand que Joker, peut-être même plus. Vert, cornu, pointu, ne ressemblant à rien que je connaissais à titre comparatif. Vêtu de peaux et membres d’autres monstres et animaux, ce n’était ni cela ni son casque, hérissé, de métal, que je remarquai avec le plus d’horreur. Plutôt les trop nombreux crânes humains dont il se servait comme accessoires. Mes yeux exprimaient toute ma terreur : il était juste à côté de moi maintenant, crachant dans son rugissement sa longue langue rouge sang et dévoilant ses dents trop pointues, nombreuses et inégales. J’étais pétrifiée, incapable de bouger. Je ressentais dans mon corps toute la douleur musculaire de mon entraînement il y avait quelques jours, comme si elle revenait à cet instant précis, se mêlant à la fatigue accumulée par le combat précédent.

    Il brandit son gourdin vers moi, immobile. Je voulais bouger la main pour invoquer une arme et me battre mais je ne pus faire le moindre mouvement. Alors qu’il allait l’abattre sur mon crâne, je fermai les yeux, mais ne sentis rien. Quand je fixai de nouveau le monstre en face de moi, je vis Queen, parant de toutes ses forces malgré sa petite taille le coup de gourdin.

    « Bouge… bon sang… Argh !! »

    Le monstre la projeta sur le côté avec violence. Queen roula sur le sol par à-coups jusqu’à s’arrêter au bord d’un rocher, se relevant avec difficulté. Elle cracha un glaviot de sang et se remit droite, comme si ça n’était pas la première fois qu’elle faisait une telle chute. Trop occupée à la regarder, je ne vis pas Joker et Ace se jeter sur le monstre. Malheureusement, cela ne contribua qu’à l’énerver davantage et il les attaqua, bien qu’ils eurent esquivé in-extremis. Je ressentis simplement… et si rapidement… une forte douleur sur tout mon côté gauche…

    * * *


    Je ne rouvris pas les yeux tout de suite, sentant que mes esprits n’étaient pas totalement avec moi. Mais quelques minutes, je pensais en tout cas, plus tard, j’en fus capable. La première personne qui croisa mon regard fut Joker, juste à côté de moi. J’étais dans la caravane et il semblait content de me voir réveillée.

    « Bienvenue parmi nous, Nina. Comment te sens-tu ? »

    Je tardai à répondre, mes mots n’étant pas sortis de ma bouche du premier coup.

    « Euh… Bien… Je crois… Que s’est-il passé ?
    — Tu as été frappée de plein fouet par un revers de gourdin du monstre, Nina. À la tête, qui n’a heureusement rien, et à l’épaule, qui s’est luxée d’ailleurs. Mais je l’ai remise en place, ne t’en fais pas ! Et avant que tu poses la question, c’est Queen qui t’a fait le bandage… ajouta-t-il à la hâte, souriant, voyant mon expression. »

    Rien qu’à l’évocation de la luxation, j’imaginai mon épaule déboîtée et manquai de vomir. Je me repris et demandai à Joker combien de temps j’avais été inconsciente et où nous nous trouvions. Il me répondit dans l’ordre que nous étions le lendemain du combat et qu’il était neuf heures, à Boemi. J’acquiesçai, pensive. J’avais encore été faible…

    « Pourquoi n’as-tu pas bougé, Nina ? »

    Il ne souriait plus.

    « Je… Je n’y arrivais pas. J’avais peur et j’étais trop fatiguée pour bouger… (J’eus un moment d’hésitation) Désolée de tous nous avoir mis en danger… murmurai-je, penaude, reconnaissant ma faute et me maudissant pour cela.
    — Ne t’en fais pas. Je sais que tu n’as pas beaucoup d’expérience en tant que mage, que tu n’as encore rien vu du monde qui t’entoure. Je peux aisément comprendre que tu aies eu peur de ce monstre, surtout si tu n’as jamais eu affaire à une telle créature. Je ne te gronde pas, Nina.
    — J’espère bien… J’ai l’impression que tu me parles comme à une enfant…
    — C’est un peu cela, désolé, haha ! Tu sais, en tant que grand-frère, ce n’est pas vraiment étonnant que je me comporte de la sorte avec toi. C’est peut-être une forme d’instinct ! »

    Il se mit à rire, mais moi, je ne riais pas. J’étais honteuse, honteuse d’avoir été un fardeau.

    « Et qu’est-il advenu du monstre ?
    — Nous l’avons vaincu, tué, et avons rapporté sa tête au bourgmestre ainsi qu’un sac de minerai d’aethernium récolté par Ace. Je lui ai bien dit que tu n’étais pas en état de venir le voir et il a été très compréhensif. Il a gardé le sac mais a aussi demandé à ce que tu viennes le voir quand tu te sentirais mieux. Il a reconnu avoir eu tort de ne pas t’avoir fait pleinement confiance malgré tout, tenu au fait de tes actes. C’est pourquoi il veut te voir.
    — C’est si bête… Je n’ai pas commis d’acte héroïque ou quoi que ce soit ! C’est vous qui l’avez battu… O-Où sont Queen et les autres ? demandai-je à voix basse.
    — Dehors.
    — Je n’ai pas agi de la sorte… (Je baissai la tête dans ma honte) J’ai agi de manière égoïste, encore une fois, et au final j’ai mis tout le monde en danger. En plus je suis trop faible… »

    Joker me donna une petite tape sur la tête, à droite, où je n’avais pas été frappée. Il commença à prendre un ton ferme.

    « Tu étais là pour progresser. Tu as beaucoup de défauts Nina, pour le peu que je te connaisse je peux te le dire, d’autant que je sais que tu en es consciente. Mais tu fais des efforts, je le sais également. Tu grandis sans cesse et c’est normal, car tu apprends. Ne te plains pas d’être imparfaite et continue de travailler pour devenir meilleure, en tant que mage et en tant que personne. Tu as le même âge que moi quand j’ai commencé à me rendre compte de cela, alors je peux te garantir qu’une personne égoïste ne l’est pas à jamais. Fais-moi confiance, Nina, m’intima-t-il dans un grand sourire tendre. Ouvre-toi aux autres et apprends d’eux, apprends aussi de tes propres actes mais ne nie pas qui tu es pour autant. »

    Je n’en revenais pas de sa tirade. Je n’avais pas pu prononcer un mot tant les siens avaient eu un effet considérable sur moi. Comme le Maître, l’autre fois, il m’avait dit des mots que je voulais entendre, au plus profond de moi. Je n’y avais pas songé mais en y étant confrontée, j’en étais sûre. Je ne comprenais juste pas comment il savait tout cela, comment il avait pu lire en moi comme dans un livre mais sans même soulever la couverture. Je me sentis faiblir encore une fois, comme avec le Maître. Faiblir, trembler, et manquer de retenir cette fichue larme de rouler. Pas les autres, en revanche.

    « Pourquoi me dis-tu tout ça ? Et comment pouvais-tu à ce point savoir… quoi me dire ?
    — Tu le sauras, tu le sauras. Enfin, si tu acceptes de me faire confiance. Dame Nina, mérité-je votre confiance ? »

    Il se leva et fit la révérence, me laissant coite. Mais qui était cet homme, bon sang ?! Lui faire confiance ? Je soupirai… Je ne pouvais pas simplement décider si je lui croyais en lui ou non… Il me fallait le ressentir, comme pour Dirk ou le Maître… Alors je l’observai et me questionnai. Et s’il me trahissait ?

    « Si je te trahis, tu n’auras qu’à devenir plus forte pour me tuer, Nina ! » dit-il tout sourire en frappant dans ses mains.

    … D’accord. Je ne savais pas quel était son secret – il lisait les pensées ? Les visages ? J’étais si transparente ? Non, c’était plutôt lui qui était trop mystérieux – mais je le découvrirais. Je me le promis. Et je lui promis aussi à haute voix qu’il me dirait de gré ou de force, un jour, qui il était. Que je voulais bien essayer de lui faire confiance, de m’ouvrir à lui, mais qu’en effet, s’il me trahissait, je serais ou deviendrais assez forte pour lui faire payer cher de s’être joué de moi. Je le promis sur ma dague en or noir.

    « C’est l’esprit. » dit-il.

    * * *

    Plus tard, j’avais rendu mon apparence présentable et pris un copieux repas grâce aux provisions achetées par les filles de la troupe Kabaret pendant que Joker et moi parlions – discussion à laquelle j’évitais de penser afin de m’épargner une réflexion trop intense et chronophage pour l’heure. Je me trouvais devant le bureau du bourgmestre, seule, et attendais qu’il me fasse entrer. Aussitôt que ce fut fait, une nouvelle discussion s’enclencha entre lui et moi, mais ce coup-ci le meneur était lui et pas moi. Il me félicita mais je n’acceptai pas tout, lui expliquant que je n’avais pas été aussi héroïque qu’il pouvait le penser. La seule chose qu’il répondit à cela fut un mouvement de main devant son visage, comme s’il éventait mes propos.

    « Le fait est que ton expédition et tes amis, que j’ai déjà remerciés comme il se doit, a permis à la Carrière d’être débarrassée des monstruosités qui la peuplaient et à Caelum de disposer d’un nouveau gisement d’aethernium, le métal peut-être le plus important à ce jour dans notre pays. Nous te devons donc notre gratitude autant qu’à eux. Tu mérites donc ce sac d’aetherium en petits lingots : j’ai demandé au meilleur forgeron de la ville de transformer le minerai pour t’épargner cette peine. Mais sache aussi que le domaine que j’administre autour et en Boemi est maintenant heureux de t’accueillir, Nina Andersen, ainsi que les autres membres de ta guilde si vous veniez à passer par ici !
    — Mais je… Je n’en mérite pas tant, je vous dis que je n’ai rien fait de formidable et j’en ai déjà suffisamment hon…
    — Que nenni, je ne tolérerai aucune objection, jeune mage ! J’ai parlé. Je vous souhaite un bon retour en Fiore ! »

    Oh bon sang. Je ne me souvenais pas avoir jamais eu les joues aussi rouges.

    * * *


    Le trajet du retour passa beaucoup plus vite que l’aller. Joker n’avait pas arrêté de venir vers moi pour me parler, discuter de banalités. J’avais trouvé cela très dérangeant au départ, durant tout le trajet sur la route jusqu’à l’aéroport à vrai dire. Mais comme je parlais beaucoup plus dans ma tête que par ma bouche, j’avais pu réfléchir une bonne fois pour toute à ses propos. « Apprendre des autres ». D’accord, mais pour cela fallait-il y aller, vers les autres. Et non seulement je n’étais pas douée pour cela, mais en plus je n’en avais pas nécessairement envie. Je n’étais pas comme Aria ou Liesel – je me souvenais enfin de leurs noms –, je n’allais pas vers les autres et quand ils venaient vers moi je ne les accueillais pas à bras ouverts.

    Mais avec Joker, je m’étais surprise à penser un peu différemment. Je ne cessais de comparer cette situation aux deux seules semblables que je connaisse aujourd’hui, à savoir à Dirk et Maître Mugetsu. J’avais l’impression que j’avais vraiment fini par croire en lui… Mais trêve de mièvreries. J’avais une promesse à respecter : je devais m’activer et redoubler d’efforts une fois de retour à la guilde ! À l’aéroport, les montgolfières n’avaient pas changé, mais notre vaisseau était plus bondé que lors de notre premier voyage. J’étais retournée dans l’impériale pour profiter de la vue dans le sens inverse. Ce fut une demi-heure avant notre retour à Amaranth que Joker vint profiter de la vue avec moi, en silence. Du moins jusqu’à l’atterrissage, où il m’interrogea en me tendant la main.

    « Du coup, sommes-nous amis ? »

    Ma réponse se fit un peu attendre car sa question m’avait prise de court : je ne m’attendais pas vraiment à tant d’explicite… Mais je lui serrai la main, ne répondant qu’un « Mh… » intimidé. J’avais donc un, non… deux amis. « Amis ». Ce mot sonnait étrange à mes oreilles. Ma sœur en avait toujours eu tout un tas, mais pas moi ! Sirius, Joker… Et le Maître selon comme je le considérais. Des amis… C’était vraiment étrange.

    Au sortir de la cabine, après l’atterrissage, il était temps pour moi de dire au-revoir aux membres de la troupe Kabaret qui m’avaient accompagnée. J’en profitai pour m’excuser auprès d’eux comme je l’avais fait auprès de Joker, car j’avais manqué à ce devoir avant. Penaude, la tête droite mais les yeux regardant le sol… Plus le temps passait, moins j’avais l’impression de me reconnaître. Je n’étais décidément plus la Nina d’avant mon intégration à Aeternitas. Et… c’était une bonne chose… non ? Enfin, je profitai des au-revoir pour serrer fermement la main de Queen, en guise de défi tacite. Des éclairs traversèrent nos iris et se confrontèrent : la prochaine fois que l’on se verrait, je lui montrerais qu’on ne me prenait pas de haut éperdument, et je mettrais les points sur les i une bonne fois pour toutes.

    « Merci quand même pour t’être interposée et avoir fait mon bandage, concédai-je.
    — Mais de rien princesse. Tu m’es redevable.
    — Nous verrons cela, pimbêche. » répondis-je avec un sourire en coin.

    * * *

    « Je suis rentrée ! clamai-je à la sortie de la salle des dimensions, rognant mon nom sur le registre et constatant que je n’étais pas la seule à m’être échappée entre temps.
    — Je sais Nina, c’est un peu moi qui t’ai ramenée.
    — Et c’est moi qui suis désagréable, petit esprit ingrat ? Toi aussi tu m’as manqué, je te remercie. »

    Entendant un « Meh. » peu significatif dont il me semblait avoir un vague souvenir, je souris au petit esprit ingrat et regagnai mes modestes quartiers, en bon début de soirée. J’avais été agréablement surprise de constater, d’ailleurs, que mon dispositif avait tenu le coup ! Aussitôt arrivée, je quittai mes chaussures ainsi que mes collants, puis attachai avec un peu de difficulté mes cheveux, faute à la douleur qui me prenait dans le bras gauche. Après m’être affalée sur mon lit ô combien plus moelleux que le matelas de la caravane, faisant néanmoins très attention à mon épaule, je gagnai le pays des songes entourée par ma dizaine de peluches, toutes plus douces les unes que les autres. Pour une fois, je ne pris même pas la peine de mettre mon pyjama. Comme quoi le meilleur moment dans un voyage, c’était bien quand on rentrait à la maison !

    Bonus :

    by Nina

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    On dit que la règle du "plus c'est long, plus c'est bon" ne se vérifie pas toujours. En tout cas, ici, elle fait loi. Excellent, S+ !

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    Voici le compte-rendu détaillé de la correction :

    - en matière de quantité, je fus servis... Les 500 points de base sont amplement mérités.

    - il en va de même pour les 500 points du rang S+.

    - il y avait un total de 730 lignes, soit 7 300 points de base.

    - Et... C'est... Gaaaa-gné ! Parfait !

    - cohérent. Parfaitement. Tu sais dans quoi tu mets les pieds. 100 points.

    - on a posé les pattes en Caelum pour la première fois explicitement, ça vaut bien 50 points d'originalité.

    - est-ce que je dois vraiment attribuer des points pour l'histoire autour de tout ceci ? Bon... Soit. Un peu de sévérité. 475.

    - je t'ai déjà dit que j'aimais ta présentation ? 100 points de rendu.

    - sur une telle longueur, j'ai trouvé l'humour fort bien dosé. 225 points sont donc de rigueur.

    - je dis rien, je me tais. Je mets 300 points et je m'en vais. Je peux encore te donner quelques leçons de syntaxe si tu veux élever le niveau de langue, mais pour le reste, je n'ai rien à ajouter. Continue.


    TOTAL : 9 550 points arrondis à 9 600 ! IT'S OVER 9 000 ! Congratulations ! [Entraînement 4 – Fin] Escapade métallurgique ! [Corrigée] 1124116424

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