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    Intérêts Communs






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    Intérêts Communs par Liesel Engelwald Mer 27 Mai 2020, 14:17
    Liesel Engelwald
    Liesel Engelwald
    Gardien du Savoir







    Intérêts Communs 200527022154799766
    Intérêts Communs

    Partie I



     Village.


    L’eau bourdonnait tout autour de Liesel. Ouvrir les yeux était une épreuve : les images abstraites qui restaient gravée sur ses paupières ne laissait qu’une désagréable migraine.

    Derrière la voix imposante de l’eau qu’Avel avait appris à ignorer, les gémissements de Liesel l’inquiétaient. Enrobé dans un cocon de couvertures, Liesel se remettait doucement de ses blessures, mais les réveils étaient chaque matin des plus affreux. La réalisation que jamais l’eau ne cesserait jamais de psalmodier sa grandeur était trop lourde…


    « Salut p’tit guerrier, sourit l’ôte qui avait cédé son lit au blessé.
    — Gnh… »

    Accueilli par de violents vertiges, Liesel accrocha son regard à celui du garçon agenouillé à côté du lit. Il prit quelques instants pour respirer et finit par témoigner qu’il était encore en vie.

    « Qu’est-ce qu’il m’a pris… de faire… cette életr… él… élec…
    — Shh, repose-toi. C’était pas très malin, si ça peut te rassurer Maili est dans le même état.
    — Désolé… Maili… »

    Avel s’amusa de voir son invité replonger dans le sommeil et ébouriffa ses cheveux avant de s’en aller retrouver la générale au chevet de la reine. La nouvelle de la reine alitée s’était bien vite répandue et mis à part les quelques chasseurs qui estimaient que l’enfant aurait pu faire mieux, la majorité du village avait fait part de ses vœux de rétablissements.

    Assise contre un coussin, la jeune fille presque momifiée par les bandages étirait ses muscles en conversant avec sa conseillère.


    « Il s’est bien battu, malgré mon avantage, tu ne penses pas ?
    — Disons qu’il est réactif, mais qu’il n’est pas très malin, jugea la générale. Foncer dans le tas comme ça et y revenir sans cesse, ce n’est pas la meilleure stratégie. Pas qu’il soit stupide, recycler le disque prisonnier dans la glace en bras était étonnant.
    — Oui, je ne m’attendais pas à devoir dégainer mon épée si vite. Par contre, le sort qu’il a utilisé à la fin…
    — Et même avant, notre Neoho, je doute qu’il l’ait appris ailleurs et Avel jure qu’il ne lui a pas enseigné. Je ne suis pas sûre, mais sa magie m’a rappelé le moteni o ima. »

    La reine posa ses mais sur ses genoux. Le moteni o ima… Ce livre sacré pour lequel s’étaient battus les taeliens et les sahaguins pendant si longtemps. Avel avait pourtant été clair lorsqu’il était parti, en jurant qu’il irait directement à la source du problème, qu’il trouverait un moyen ou quelqu’un pour sortir Taewe de cette guerre.

    Personne n’avait oublié la destruction de l’œil de rubis, ni la colossale énergie invoquée par les monstres marins pour réduire à néant l’un des cinq quartiers principaux. Le départ du prince juste après avait été un choc pour beaucoup, mais il était vrai qu’aucun assaut n’avait été lancé depuis. Avel avait donc réussi sa quête…

    Le moteni o ima, Liesel le connaissait sous le nom de Vanaheim, l’une des huits clés d’Yggdrasil, le fragment de la Paix. Quelle ironie pour un tel grimoire de devenir une raison de se battre… Il était à présent inutile, grâce à tous ces combats, plus qu’un trésor sans valeur.

    L’albinos fut portée par ses rêves vers les ruines qu’il avait brièvement aperçues en arrivant dans cette ville. À moitié endormi, il sentit qu’elles avaient eu quelque chose de familier. Il voulait les revoir. Il se leva, tant bien que mal, et tituba jusqu’à la salle de bain, suivi par sa cape. Elle se posa d’elle-même sur ses épaules, mais le frottement du papier contre sa peau lui ôta un gémissement nonchalant.


    « Aaaaaaah… »

    Il s’appuya contre un mur en se maudissant puis s’habilla avec des vrais vêtements pour une fois, qu’il vola sans scrupule à son hôte. Il se servit également dans la cuisine un jus d’orange, ou plutôt un jus d’agrume sous-marin dont il ne voulait rien savoir au risque de le recracher. Il se fabriqua enfin une petite canne puis sortit difficilement vers le centre-ville.

    Contrairement aux cités en plein air, tout le monde ici était très calme et détendu. Peut-être que l’étreinte de l’océan réconfortait les âmes pressées en leur offrant une coquille réconfortante. Mais Liesel ne ressentait qu’angoisse lorsqu’il levait les yeux vers la cage de nacre qui maintenait l’édifice de cristal le protégeant.

    Sentant ses forces revenir peu à peu, Liesel ne put résister à l’appel d’un banc et s’y assit pour observer le petit parc devant lui. Des arbres sans feuilles à l’écorce de corail où grimpaient les adolescents ennuyés décoraient le bleu chatoyant du décor. Les enfants se roulaient dans l’herbe mauve sous les voix agacées de leurs parents, qui étaient souvent peu vêtus, comme si toujours prêt à faire un tour dans l’eau.


    « J’ai assisté à ton combat, bravo à toi. »

    L’albinos fut surpris par la voix rauque à côté de lui et glissa légèrement pour s’éloigner de la vieille dame qui était sortie de nulle part.

    « Un pouvoir comme le tiens, c’est du jamais vu par ici, alors beaucoup de gens sont méfiants.
    — A-Ah ?
    — Pas moi… Beaucoup oublient qu’au-delà des mers, tout un monde existe, et nous n’en savons presque rien. Oui, il y a sûrement ces barbares que les mythes nous font craindre, mais je suis certaine que la plupart des gens ne sont pas si différents de nous. C’est bien dommage que les gens soient contre le retour de prince Avel, Taewe aurait probablement beaucoup à apprendre de l’extérieur, et, je l’espère, vice versa.
    — Je suis d’accord avec vous, balbutia le garçon qui ne comprenait pas pourquoi elle racontait tout cela. Mais ce genre de raisonnement n’est-il pas risqué ici ?
    — Les temps changent, il faut s’y faire. Certains y voient l’effondrement de notre société, d’autres le début d’un nouveau chapitre. Dans le fond, je suis simplement curieuse. L’océan aura tôt fait de réclamer l’âme qu’il m’a offerte. »

    Cette remarque fit de la peine à Liesel. Il avait rêvé de changer les choses et de découvrir le monde, mais cette vieille dame avait passé sa vie dans cet unique endroit… Il s’était juré de se confiner en ces lieux mais y arriverait-il ? Passer le reste de ses jours enfermé dans une prison de verre…

    « Euh… J’ai vu des ruines en arrivant ici, vous pouvez m’en dire plus ?
    — Ooh, l’œil de rubis… Beaucoup de choses se sont produites ces deux dernières années : les Sahaguins l’ont détruit, prince Avel s’est exilé, et alors que l’on pensait les choses terminées, voilà qu’un étranger passe les épreuves d’Uelema… Nous ne sommes pas habitués à un tel remue-ménage. »

    Liesel se plongea dans ses pensées. Pourquoi avait-il l’impression de déjà savoir tout ceci ? Avel ne lui en avait pourtant pas parlé, enfin il lui semblait. Et quand bien même, pourquoi avait-il le souvenir d’être là, partageant la terreur de ceux qui avait assisté au désastre. Il avait sûrement été avec Ysaline à cette époque, à tenter de trouver les clés d’Yggdrasil… Quel imbécile…

     Fuite.


    Tout à coup, son cœur se figea. Lors de son affrontement contre Plume, elle avait invoqué des images des évènements de Jöltereg. Mais juste après, la mer s’était abattu dans la bibliothèque ! Alors Yggdrasil avait également vu la chute de l’œil de rubis… Pourquoi avait-elle jugé bon de lui montrer ? Si c’était le souvenir d’Avel, pourquoi était-il apparu ? Mais pire encore… Si Yggdrasil l’avait vu, alors elle savait que Liesel viendrait à Taewe !

    Il avait eu tort de venir ici, il devait s’en aller avant que sa présence altère les événements !


    « Je suis désolé madame, je… Avel m’attend. »

    Il se leva brutalement, tout son poids sur sa béquille pour marcher plus vite vers les quartiers d’Avel. Il devait le ramener à Iceberg le plus vite possible ! S’il n’était pas déjà trop tard…

    Il passa la porte de la chambre et tomba nez à nez avec l’intéressé, qui sursauta.


    « Liesel ça va pas du tout… Des agents de Bellum sont en villes, ils demandent à voir ma sœur ! »

    C’était trop tard. Étrangement, la nouvelle calma l’albinos. En un sens, la concrétisation de sa peur le rassura. Mais la situation n’annonçait rien de bon.

    « Je croyais qu’elle était alitée.
    — Elle a insisté en disant qu’un peu d’exercice ne lui ferait pas de mal et a filé leur donner une audience. La générale Laena est avec elle. En plus, Bellum a ramené une grosse lacryma, tout ça ne me dit rien qui vaille…
    — Avel ! »

    Liesel attrapa le bras du garçon qui se précipitait vers la salle d’audience.

    « Peu importe ce qu’ils veulent. Je vais me rendre.
    — Quoi ?!
    — Tu sais que je suis hautement recherché. Je suis sûr que vous pourriez m’échanger contre un peu de tranquillité.
    — Mais qu’est-ce que tu me chantes là enfin…
    — Yggdrasil avait tout vu, je ne devrais pas être ici, c’est à cause de moi si ces officiers sont là. Je vais réparer mon erreur et vous n’entendrez plus parler de moi. »

    Les sourcils d’Avel témoignaient de son agacement.

    « En détruisant l’arbre tu as sauvé cette ville, je refuse de te livrer. Et puisque tu es si têtu, alors je te fais officiellement prisonnier de guerre. »

    Avel hésita à enrouler autour de ses poignets des menottes d’eau, mais se dit que rendre la chose plus dramatique serait inutile. Il s’en alla, suivi par Liesel qui n’avait pas su quoi répondre.

    À chaque pas en direction de la salle d’audience, l’albinos tremblait un peu plus. Il marchait vers le cœur d’un drame imminent, il le sentait, mais la culpabilité d’en être la source était la seule chose qui nourrissait sa curiosité. En route, il s’étirait les muscles pour se préparer à un éventuel affrontement. Il ravagerait tous les livres de la ville si nécessaire, mais à défaut d’être piégé ici, il pouvait au moins essayer d’aider la ville.

    La paire entra discrètement dans la pièce et resta dans l’ombre pour ne pas attirer l’attention. La voix de la générale résonnait devant une Maili perturbée.


    « Que voudrions-nous faire d’un tel présent. Notre réponse reste la même, nous refusons.
    — C’est que vous n’avez pas le choix, malheureusement. »

    L’officier semblait beaucoup trop confiant. Avel murmura à son prisonnier que depuis plusieurs années, Bellum cherchait à s’emparer de ressources minérales enfouies sous la ville. Des cristaux très puissants dont Taewe avait jusqu’alors ignoré l’existence. Apparemment, ils avaient été très chaleureux dans leurs premières demandes, sans jamais se lasser des refus stoïques de la reine. Pourtant, Maili n’avait plus rien de stoïque dans le regard inquiet qu’elle lança à sa générale.

    « Bellum qui demande gentiment avec un cadeau à la clé, ça me paraît étrange…
    — Pas vraiment, tu m’as raconté ce qu’ils avaient fait à Neferet, on ne peut pas dire que ce soit une démonstration de force brute.
    — Rappelle-toi, dans l’aéronef, Ignia en a parlé, tu penses qu’elle serait aussi à l’origine de ces demandes ?
    — C’est vrai qu’elle a parlé de Taewe…
    — Oui, mais pas ça… Avant qu’elle vienne nous voir elle a crié que si pays voulait gagner, la violence ne résoudrait rien, ou quelque chose comme ça. »

    L’officier accompagné d’une garde rapprochée fut pris d’un fou rire, sortant les garçons de leur conversation.

    « Résister à nos armes ? Hahahaha… Très bien… Puisque vous vous obstinez à refuser, nous prendrons notre dû par la force. Adieu, ma chère reine. »

    Il salua respectueusement Maili, dissimulant un sourire en coin, et ordonna à ses sbires de trainer la grosse lacryma qu’ils transportaient à l’extérieur. La générale venait-elle de déclarer la guerre au pays le plus violent d’Humanitas ?!

    « Votre Majesté, que devons-nous faire ? »

    Maili ne répondit pas et gardait sa main sur son cœur pour tenter d’apaiser le malaise qu’elle ressentait. Il se crispait à chaque battement, comme si l’océan lui hurlait de faire quelque chose. Elle prit une grande respiration, puis plusieurs, saccadées, comme déchirée entre cet instinct et son devoir de reine.

    Liesel se figea. La voir dans un tel état ne fit que confirmer sa peur d’un drame.

    La reine céda, dégaina son épée et se rua hors de la salle d’audience.


    « Maili !! »

    Le frère et la générale se précipitèrent dehors, suivis par Liesel. Sur la grande place devant le palais s’élevait la lacryma, entourée d’étoiles noires qui crépitaient.

    « Ignia m’en voudra sûrement, mais quand elle verra que j’ai obtenu ce qu’elle veut… ENCLENCHEZ L’APPAREIL ! »

    Les soldats s’exécutèrent et le gros orbe libéra toute sa puissance. Une onde de choc si forte fit reculer les mages et invoqua le silence absolu dans la ville.

    « C’était donc ça votre arme ! »

    Dans un ultime espoir d’empêcher la catastrophe, la reine glissa le long des marches sur une rampe de glace et planta sa lame dans le cœur de l’officier, qui vit ses sbires mourir de la même manière. Entourée de cadavres, la perle maudite s’éleva plus haut et libéra le sort chargé à l’intérieur.

     Fuite.


    Des vibrations terribles déchirèrent Taewe, si puissantes que les os de chaque habitant se figèrent de douleur. Liesel se recroquevilla sur lui-même, son propre corps semblait se démanteler et les cris ne purent couvrir le hurlement grave et incessant de la lacryma. Mais pire que le cauchemar qui déchirait les corps de l’intérieur, un son cristallin vint laminer l’atmosphère, un glas que chacun ressentit comme un prologue de la fin des temps.

    Le mur de cristal qui enrobait le quartier principal venait de se fissurer.

    D’autres crépitements hyalins vinrent scarifier les âmes pétrifiées alors que le pouvoir destructeur de la lacryma s’éteignait. Sous le poids de l’océan, le dôme s’écroula.

    Les morceaux de verre gigantesques s’abattaient sur les maisons de citoyens innocents alors que l’eau devint aux yeux de tous un bourreau absolu.

    Mais un troisième choc réveilla la population : un cercle magique aveuglant s’étendit le long de chaque ruelle, décorant chaque grain de sable de la grande place d’inscriptions minuscules. Un séisme d’aethernanos balaya la tétanie des taeliens et figea la catastrophe au-dessus d’eux. Un sort d’une puissance rare vint leur offrir une dernière chance. En son épicentre, la reine levait les mains, luttant à elle seule contre la force de la nature. Écrasée par le poids de ce titan aqueux, elle jeta un regard à sa générale, qui s’empressa de réagir.


    « ÉVACUATION IMMÉDIATE !!! »

    Une lente alarme s’enclencha. La foule s’empressa de se diriger vers les sas qui séparaient les différents quartiers pour s’abriter de la calamité, les plus faibles piétinés par les plus peureux. Tous s’entretuaient alors que les cris d’enfants condamnaient les parents à perdre cette course funèbre.

    Liesel sortit sa paire d’ailes et s’envola pour porter secours aux gens dans les débris. Soulevant des pans de murs entiers à l’aide de géants de papier, il libéra autant de personne qu’il put, esquivant tant bien que mal les jets d’eau qui filaient entre les fissures toujours plus nombreuses. Malgré le sort incroyable que Maili tentait de maintenir, tout le monde avait déjà les genoux dans l’eau, amputant sévèrement leurs chances de survie.

    Malgré l’eau retenue dans les airs, le dôme en morceaux fit tomber une lame brisée sur la foule d’innocents réunie devant la porte. Liesel arracha son aile qui devint un cercle tranchant, qui fila à toute vitesse vers l’épée de Damoclès pour la réduire en miettes. L’albinos tituba et s’écrasa contre une maison.

    Étourdi dans l’inondation il essaya de respirer, sans succès, écarquillant les yeux pour trouver de l’air et fut sauvé par une commode qui flottait contre lui. Il toussa longuement, conscient que chaque seconde sans aider c’était un mort de plus et que l’océan serait maintenant sa tombe. Si seulement il n’avait pas quitté sa tour, si seulement…


    « Maili !! Liesel !! »

    Près de la porte, Avel gesticulait pour attirer leur attention. Il guidait les gens vers le sas tant bien que mal. À côté de lui, la générale hurlait des instructions, surveillant du coin de l’œil l’état de la reine. Maili s’inquiétait…

    Elle céda à la pression et relâcha son sort et s’effondra à genoux. Elle prit une grande respiration et le cercle magique brilla à nouveau, plus faiblement, elle ne tiendrait plus longtemps ! Mais tout le monde n’avait pas encore évacué, il fallait qu’elle tienne bon ! Encore quelques minutes !

    Liesel reprit son souffle… Il n’avait pas l’intention de fuir, mais abandonner était tout aussi lâche ! Il grimpa sur son radeau de fortune et s’envola. Avel était près de la porte, mais Maili était seule contre la mort, il la sauverait !

    Le cercle magique s’éteignit doucement et Liesel s’envola vers la reine. Toujours à genoux, la Poema cracha du sang qui se mêla à ses larmes. C’était impossible, sauver tout le monde était impossible… Pourtant il suffisait de quelques minutes, juste, quelques…

    Elle cracha à nouveau, les yeux rivés vers la sortie toujours bondée. Même plusieurs minutes ne serait pas assez… Elle n’avait plus la force… Maili sentait sa conscience s’échapper… Elle serait inhumée avec ce regret… Au moins avait-elle bien agi en cet instant… Mais les quelques vies sauvées n’étaient que maigre consolation devant le deuil de celles qu’elle n’avait pu aider… Elle ferma les yeux.

    La générale n’eut le temps que de murmurer une prière puis de verrouiller la porte du sas dans la panique générale. Le cercle magique disparut les ténèbres englobèrent les condamnés. Liesel fila juste à temps pour protéger Maili inconsciente dans un bouclier de papier.

    Le déluge s’abattit. Les malheureux qui ne périrent pas sur le coup virent les reflets de noir intense les étrangler, déferlant les corps contre ruines et débris. Le bouclier de Liesel fut inutile. Tous furent emportés par le cataclysme.



    Fiche de RP (c) Miss Yellow

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