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    Presse Privée






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    Presse Privée par Liesel Engelwald Ven 16 Juin 2017, 17:48
    Liesel Engelwald
    Liesel Engelwald
    Gardien du Savoir







    Presse Privée 170615093810742575
    Presse Privée

    Partie I



     Fresh Day


    « Voilà, avec ça, ton bras redeviendra fonctionnel en moins d’une semaine.
    — Merci beaucoup, madame Hanazakari !
    — Je t’en prie, appelle-moi Shirona. Je dois te laisser, j’ai du retard sur mon arrosage et je ne peux me le permettre. Pense à bien appliquer la pommade tous les soirs, ainsi qu’à Alkael. »

    C’était la première fois que je visitais le laboratoire de la guilde et que je tenais une discussion avec Shirona. Elle s’était immédiatement proposé de m’aider lorsqu’elle avait vu l’état de mon bras et de la patte d’Alkael. Elle m’avait quitté en m’ébouriffant les cheveux, comme l’on faisait aux enfants, un geste que j’avais toujours apprécié.

    Je ne comprenais pas le principe de partager nos blessures si cela ne minimisait pas les effets de l’originale, mais il était également probable que la division n’eût pas été complète.

    Cette griffure… La vouivre ne m’avait pas loupé. J’ignorais ce qu’elle avait touché précisément, mais je ne pouvais plus solliciter mon bras gauche, ou bien au prix de douleurs importantes. Ce n’était pas bien grave à présent, puisque j’avais tout le temps qu’il me fallait pour me reposer dans ma chambre.

    Cependant, je voulais à tout prix tester la magie d’Alkael et utiliser cette Ébène Immortelle. Sirius avait pour moi repéré une scierie, à Caelum, spécialisée dans la coupure de ce type de bois. C’étaient surtout les personnes très riches qui pouvaient se permettre d’acheter des meubles à partir de ce matériau, car ses propriétés solides le rendaient d’autant plus difficile à scier, poncer et sculpter. Il fallait des méthodes spéciales.

    Je voulais également regarder de plus près le Niflheim et apprendre à dompter ses pouvoirs correctement. Grâce à son obtention, nous étions presque à mi-chemin de retrouver tous les livres d’Yggdrasil, puisque c’était mon père qui gardait Alfheim sur lui, ça nous en faisait quatre.

    De mon premier examen du grimoire, j’avais perçu le sentiment de peur en caressant le papier. D’abord hostile à cet événement, je finis par intégrer que ce n’était que mon corps qui réagissait, à l’instar d’Asgard et de Jotunheim, même si leur effet était bien plus agréable.

    Le jour s’était levé depuis quelques heures seulement, le soleil continuait tranquillement son ascension vers son zénith. Sirius m’emmena avec Alkael dans le petit village d’Hubble, à Caelum, où se trouvait la scierie que nous cherchions.

    J’esquissai un sourire éhonté en constatant l’architecture similaire à celle de Vega : la charpente visible et les toits pointus. Le sol cependant n’était pas pavé, le village était bien trop pauvre pour cela, à en juger par le style des habitants qui étaient, pour beaucoup, des paysans.


    Hubble:

    Je flânais dans les rues à la recherche d’un coin sympathique à admirer, tout en questionnant Sirius, comme j’avais l’habitude de le faire quand je découvrais un village.

    « Pourquoi Hubble ?
    — Comment dire ça simplement… C’est là qu’est né l’homme qui a défini la loi selon laquelle les objets s’éloignent à une vitesse en fonction de plusieurs paramètres, tu ne comprendrais pas grand-chose.
    — Je veux bien te croire, ces explications me suffisent. Et ils ont renommé le village pour lui ?
    — Le village n’est pas très vieux, ce n’était qu’un hameau, avant. »

    Je trouvai enfin une rue un tant soit peu vivante. Il y avait des étals où se vendaient des fruits et des légumes trop ou pas assez mûrs. La saison avait l’air mauvaise. Pourtant les gens faisaient la queue pour acheter les petites salades et les tomates encore oranges.

    « Sirius, ça fait quoi d’être immatériel ?
    — Oh ? Ça ne te ressemble pas de poser des questions si personnelles, sourit-il en tirant la langue (c’était comme cela que je l’imaginais en tout cas).
    — Eh bien on ne peut pas dire que ce soit mon cas, plaisantai-je. Je suis simplement curieux.
    — Je ne peux pas trop te dire. C’est une sensation géniale ! D’être à la fois à Iceberg et à Desierto, dans ta chambre sur Ouroboros et dans la cave de mémé gâteuse à Pergrande… Je me souviens des premiers jours… Le monde que je découvrais était si beau… Boah, j’ai fini par m’en lasser, parce que là ça va faire un moment que je vois tous les jours la même chose. Heureusement que vous êtes là pour me divertir… quand Mugetsu ne me demande pas de remonter la généalogie d’une guêpe.
    — Ahah, une guêpe ?
    — Je n’ai pas le droit d’en parler, il affirma d’une voix officielle.
    — Tu n’aimerais pas être en chair et os, parfois ?
    — Je peux être en hologramme, c’est déjà pas mal. »

    Une petite lumière brilla devant moi et je vis, debout sur ses deux pieds, mon double parfait, entièrement teinté de bleu, me saluant de la main, avant qu’il disparût.

    « Mais je ne l’utilise jamais parce que c’est pénible. D’ailleurs, tu devrais éviter d’être trop curieux, parce que tu risquerais de poser des questions blessantes, un jour.
    — Je t’ai blessé ? commençai-je à culpabiliser.
    — Meuh non, je suis très bien comme ça. Même si j’avoue que des fois, ça ne me déplairait pas un petit câlin, ou vous coller une droite. Enfin je peux toujours faire ça. »

    Je sentis une tape sur mon crâne et échappai un petit cri de surprise. Les passants et les marchands me regardèrent comme si un fou dansait devant eux.

    « Ah, les nerfs, rien de plus amusant. Comme un train électrique, version ‘être immatériel divin’.
    — Grr… Des mots auraient suffi ! »

     OUI ELLE A UN THÈME !


    Alkael aboya en direction d’un des stands et mon étonnement se marqua par un rire bruyant. C’était bien la dernière personne que j’aurais pensé croiser là… Je m’approchai de la table où se tenaient, dansant au rythme des pas des gens et du vent, de petits flans de couleurs différentes, desquels émanaient une odeur douce et attirante.

    « Hi hi hi… murmura la vendeuse.
    — Vous ! Vous étiez à Bosco ! Vous avez fait la course contre ma mère et moi !
    — Hihi, mais c’est n’est pas le cas…
    — Je n’imaginais pas vous croiser ici… Hein, ce n’étais pas vous ? C’était la même tête pourtant…
    — Ahahah, oui, c’était probablement ma sœur…
    — Sœur ? questionnai-je.
    — Oh ho ho ho ! J’ai des sœurs jumelles… douze.
    — DOUUUUUZE !?
    — HAHAHAHAHA !
    — Pauvre mère… Quoi qu’il en soit, je suis désolé de vous avoir confondues. » souris-je.

    Je me retournai pour vaquer de nouveau à mes occupations, mais le flan m’interpela à nouveau, en riant, encore et toujours.

    « Oui ?
    — Je n’ai pas vu mes sœurs depuis des années… J’aimerais les revoir…
    — Qu’est-ce qui vous en empêche ?
    — Hé hé hé… Nous sommes éparpillées aux quatre coins du monde… Il faudrait que quelqu’un nous réunisse…
    — Et… vous… comptez sur… moi ?
    — Hé hé, ce serait tellement gentil de votre part… On pourrait se cotiser et vous faire un cadeau, si vous y parvenez ! dit-elle avec un grand sourire si mignon que l’idée de refuser s’évapora de mon esprit.
    — Bon… Quels sont les noms de vos douze sœurs ?
    — Hahahalors, je vais plutôt vous donner notre surnom commun. On nous a toujours appelées la Flan’mily.
    — Comme… flan et family, je suppose ? soupirai-je.
    — C’est exact, hihihi ! »

    Le petit rire qu’elle venait de produire déchira mon cœur, au sein duquel naquit une lumière parfaite et baignée d’amour. Cette fille était beaucoup trop mignonne pour que j’ignore sa détresse. J’allais retrouver ses sœurs, qu’importait le prix, si cela me permettait de voir son sourire à nouveau.

    « Je m’acquitterai de cette mission, ma chère... euh… C’est quoi votre prénom, à vous ?
    — Je m’appelle Crème, ahahah… Et ma sœur à Bosco était sûrement Flan, notre aînée !
    — Je commence à saisir l’idée générale. »

    La Flan’mily, les treize jumelles patissières:

    Faire treize filles et les appeler ainsi, quelle idée… Pour me remercier, Crème m’offrit un des flans qu’elle fit apparaître sous mes yeux. Elle dégaina une cuillère, que je portai à ma bouche.

    Ce fut à cet instant que le monde de la magie prit tout un autre sens à mes yeux. Incapable de combattre, de faire la course ; la puissance de cette fille résidait dans sa capacité à créer des flans parfaits.

    Je partis vers la scierie, mon assiette dans la main, ravi de pouvoir goûter un tel chef d’œuvre de la pâtisserie.


    Le bâtiment était plutôt grand, aux abords de la ville. Il était composé d’une toute petite mais large tour, dont le toit en pointe portait des gravures colorées. Le reste ressemblait plus à un préau, entourant la pièce centrale, sous lequel se situaient les outils de travaux.

    Je m’avançai vers la dame âgée qui semblait tenir cet endroit. Je lui demandai s’il était possible d’utiliser la scierie, mais elle répondit que cela n’était pas gratuit. J’avais beau lui expliquer ma condition de mage, elle refusa catégoriquement que j’utilise ses outils sans payer.

    Elle finit par accepter de négocier et me donna alors une mission : anéantir la guilde noire Childish Dream, qui traînait dans les parages. Sirius m’informa qu’elle n’était composée que de menu fretin et d’un maître Aguerri, chose dont je pouvais m’occuper si je me trouvais des alliés.

    J’en avais justement une sous la main !


    « Alkael, on va s’entraîner pour ta magie et on va chasser cette guilde, mmh ? »

    Nous nous éloignâmes en forêt afin de ne blesser personne.

    Je n’avais aucune idée de comment apprendre la magie à un chien… Baasje avait ouvert des méridiens lui permettant de le faire et Alkael avait beau être intelligente, comment pourrait-elle savoir qu’elle avait ces capacités ?

    Je réfléchis puis me rappelai d’une phrase de Sirius concernant Drosin. Celui-ci demandait au papier de l’aider, c’était une des façons d’utiliser la magie spontanément, en lui demandant d’agir, comme si le mage était passif. L’autre façon était de commander, la plus répandue. Il y avait ensuite la possibilité de déclencher la magie lors d’une grande peur ou d’un traumatisme…

    Mais je ne voulais pas traumatiser Alkael, elle n’avait rien fait… Cependant, je pensais savoir comment faire pour la peur. Je posai mon assiette de flan sur une branche d’arbre, ma petite aurait le reste en guise de récompense.


     La magie d’Alkael !


    « Je suis vraiment désolé Alkael, mais je t’aime… »

    J’ouvris Niflheim et le papier se dispersa autour de nous. Je formai entre nous deux une petite boule. Pourtant Alkael bondit d’elle-même contre l’orbe et le saisit de sa mâchoire solide. La sphère se para d’une aura bleue et se gela aussitôt, sans que j’eus pu lui ordonner quoi que ce fût.

    « Il faut croire que le lien de Baasje est plus puissant que ce qu’il paraît, commenta Sirius, elle a compris toute seule ce que tu ne lui avais même pas encore demandé. Vous me fascinez tous les deux, c’est quoi la prochaine étape ? Elle parle ?
    — Mais mieux que ça, je n’ai pas demandé au papier de se geler !
    — Tu penses que ça peut être elle ?
    — Il n’y a qu’un moyen de le savoir. »

    J’ouvris l’un de mes carnets et créai un petit bâton que je lançai. Alkael revint aussitôt, l’objet dans sa gueule. Elle le posa à mes pieds et je pus constater le givre tout autour de l’objet.

    « Ah mais en fait je sers à rien là, t’as tout appris toute seule ?
    — C’est un peu l’idée, ouais, rit Sirius. Excuse-moi, mais je réponds à sa place parce que sinon tu peux attendre longtemps. »

    Le givre… Pouvait-elle catalyser seulement la glace ? Elle avait connu le froid d’Iceberg et la magie de Cläre, mais peut-être qu’elle avait su observer Yolagaar et Ysaline. J’évoquai nos deux camarades pour tenter de lui faire comprendre ce que je lui demandais.

    Je lançai un nouveau bâton, cette fois-ci gelé grâce au Niflheim et il me revint humide et brûlé. C’était gagné. J’en lançai un dernier pour la route.


    « Allez, et HOP ! »

    L’animal fila à toute vitesse à travers les arbres rattraper l’objet avant qu’il tombât, revenant en trombe pour me le rapportant en remuant la queue. Elle le posa par terre et s’assit, toute fière.

    « HOP ! »

    HOP !:

    « Elle vient de parler ! s’insurgea Sirius. Au secours… C’est impossible… J’aurais fait fausse route toute ma vie… elle… elle te répond bel et bien… Je suis blessé… vexé… Définitivement. Adieu Liesel, je t’abandonne.
    — Tu le prends réellement comme ça ? » m’amusai-je.

    Je n’eus aucune réponse, il boudait réellement.

    Après être passé acheter un nouveau flan et mené quelques monologues avec Alkael, je remarquai que la journée était passée toute seule et qu’il était déjà tard. À m’amuser dans ce petit village, j’avais perdu la notion du temps ainsi que mon objectif principal : faire du papier d’Ébène Immortelle. Je m’étais levé aux aurores pour trouver Shirona avant qu’elle ne fût trop occupée, j’étais donc fatigué et décidai de me rendre dans l’auberge la plus proche.

    Je n’avais aucune idée d’où elle pouvait être, puisque Sirius ne répondait que par des « mpf ! » à chacune des questions que je posais. Je passais donc dans plusieurs ruelles, alors que les rues se faisaient de plus en plus vides et que le soleil disparaissait de plus en plus vite.


     Agressum Lieselum Victimus


    Un rire sournois et, franchement, peu crédible, résonna dans la ruelle sombre. Deux silhouettes noires s’affichèrent devant moi et j’entendis les pas d’une troisième dans mon dos. Alkael était calme, tout comme moi. Je n’aimais pas ce genre de situation, car je me trouvais potentiellement face à des mages, mais je devais rester calme et analyser les événements de façon détendue. Ils étaient peut-être de Childish Dream ?

    « Il est mignon celui-là, tu trouves pas ?
    — C’est clair, on en tirerait un bon prix.
    — Il a le bras cassé, ça va baisser la côte…
    — Oui mais les albinos, ça court pas les rues…
    — C’est pas faux !
    — Vous voulez me vendre, m’étonnai-je ?
    — Hé hé… Bientôt tu auras oublié cette conversation et tu seras dans les mains d’un de nos clients… À nous l’argent…
    — Je ne crois pas avoir donné mon accord. »

    Tout en restant parfaitement immobile, je déployai autour de moi de manière menaçante plusieurs feuilles de papier. Je n’avais pas l’intention de me laisser faire. Être vendu comme un esclave, j’avais mieux à faire.

    Ils sortirent tous une épée, mais celui que j’avais identifié comme mage venait de la faire apparaître. Maker ou Rééquipement…


    « Tu vas gentiment nous suivre et ton clébard va crever !
    Aanval ! »

    Alkael bondit sur l’homme qui leva la main sur lui, mordit son poignet qui prit feu avec son gant, puis se retourna pour donner un coup de pattes arrière. Elle se servit de l’appui pour filer entre les jambes l’autre, qui rata son attaque. Dans le même temps je dispersai mes feuilles et les réunis à nouveau autour du mage, comme un orbe d’épines près à se contracter sur lui. Alkael se jeta sur le deuxième épéiste, en mordant sa jugulaire qu’elle gela, évitant les effusions de sang.

    « C’est bien ma fi-fille, y’a pas meilleure que toi ! »

    L’homme semblait légèrement anxieux face à nous. Il compta sur sa magie pour me menacer, puisque nous nous retrouvâmes tous les deux la même situation : entouré d’un orbe de lames qui nous visaient.

    « Childish Dream ?
    — Rétamés par un morveux… Si on arrive à t’avoir petit, tu vas nous rapporter assez pour réunir les pièces qui nous manquent pour le Jupiter, hé hé… »

    Un Jupiter et la guilde n’était pas au courant !? Non, la mission avait dû être confiée à un membre du Chrysokrone, puisque je n’avais vu aucune annonce.

    « Où est votre bâtiment ?
    — Je suppose que je peux te le dire, puisque tu ne t’en souviendras pas. Une bouche d’égout dans la forêt, la tanière est sous la scierie. Oh, ils ne sont même pas au courant, les bougres.
    — Voilà pourquoi ils me demandent de m’en occuper, pensai-je. Je vois, repris-je. Je vais peut-être aller y faire un tour, en effet. »

    Je vis un flash lumineux et l’homme s’écroula, alors qu’une voix bruyante chantait la victoire de ce combat.

    « Pew pew pew ! Ahah ! Silveeeeer, c’est la meilleuuuuure des cadreuuuuses et des tireuuuuses !
    — Arrête un peu de m’admirer et allons secourir le jeune homme, répondit la fameuse Silver en riant, d’un air absolument pas concerné par mon cas. »

    Les deux s’approchèrent lentement en bougeant les épaules, très lentement, au ralenti, comme pour m’impressionner. Le premier était vêtu d’une grande blouse blanche, blond, tandis que la deuxième avait les cheveux bleus une petite veste au col de fourrure.

    « Merci ? Vous savez, ce n’était pas la peine, j’aurais pu m’en charger seul… vous êtes qui ? »

     Les feux de la rampe


    Ils poussèrent tout à coup un rire de fierté et prirent la pose dos à dos, alors qu’un projecteur apparu comme par magie éclaira leurs courbes. Des petits confettis tombaient du ciel.

    « LE Andreas O’Sullivan, reporter de la guilde L’Alignement ! Tutoie-moi, je t’en prie. Nous rédigeons un article sur la disparition des enfants à Hubble !
    — Je suis Silver Enbeecy, sa charmante cadreuse, sa sublime artilleuse. »

    Andreas O’Sullivan:

    Silver Enbeecy:

    Des petits serpentins colorés volèrent depuis le sol devant la lumière des projecteurs. Andreas s’avança et brandit telle une arme un petit magnétophone qu’il braqua sous mon nez, en m’adressant un sourire d’ange qui s’illumina d’une étoile dans le coin, la chevelure au vent.

    « Un témoignage, peut-être ? dit-il d’une voix suave et mystérieuse, en levant un sourcil.
    — Ça tourne ! »

    Je restai totalement immobile. Je ne savais pas si je devais me sentir agressé, inquiet ou rassuré par le fait que je venais enfin de trouver des cas plus désespérés que Cläre… Je fixais le blondinet qui avait toujours le bras tendu et son étoile sur la dent, ainsi que la cadreuse derrière, qui avait échangé ses pistolets pour une caméra qu’elle portait sur l’épaule.

    « Je… Vous faites ce numéro à chacune de vos interviews ?
    — Non, notre équipe n’est malheureusement pas au complet, sinon on aurait sorti le lac, les roses et l’orchestre. »

    Silver s’appuya sur mon épaule, apparue comme par magie derrière moi.

    « Un lac et un orch-… Bon, écoutez, indiquez-moi juste où est l’hôtel et laissez-moi tranquille, j’ai une guilde noire à anéantir moi.
    — Vous êtes mage ? Quelle est votre magie ? Faites-vous partie d’une guilde ? Pourquoi choisir d’anéantir cette guilde noire ? Y a-t-il une raison personnelle à une telle volonté ?
    — Ça tourne, ça tourne, ça touuuuurne !
    — Heu… Citron.
    — Intéressant, continue ! Continue !
    — Sérieusement ? … DERRIÈRE VOUS ! UNE CÉLÉBRITÉ ! »

    Je m’enfuis en courant grâce à un tour de passe-passe qui marcha à merveille sur ces deux idiots. Je vis la lueur de la petite enseigne éclairée de l’auberge, mais ne m’attendais pas, en ouvrant la porte, à trouver les deux journalistes qui voulaient absolument une entrevue.

    « Bon, j’accepte, si vous vous calmez et si vous arrêtez le jukebox ! »

     Un peu de sérieux dans ce RP tout de même


    La musique cessa et nous nous assîmes à la table. Le tavernier nous apporta des boissons chaudes et nous commençâmes.

    « Pour des raisons personnelles, qui resteront personnelles, je dois éliminer la guilde Childish Dream. De ce que vous m’avez dit, des enfants sont en jeu ?
    — Ouaip, commença le blond. On voulait juste interviewer la population avant de passer à l’acte. Nous sommes une guilde indépendante, L’Alignement, assez connue à Caelum.
    — Journalistes et chasseurs de mages noirs.
    — En principe on est trois, mais Alter enquête sur les événements de Vega. Il y aurait eu une attaque de mages noirs, plus d’une centaine d’après le surintendant. Mais vu que tu es là…
    — Aeternitas, peut-être que ça vous dit quelque chose ? Guilde indépendante aussi. Je suppose que s’allier et la meilleure solution pour combattre Childish Dream.
    — Andreas, balance les infos, vanta Silver.
    — Yep ! »

    Il mit son magnétophone au milieu de la table et il s’illumina. L’objet était de toute évidence magique. La voix d’Andreas sonna, listant toutes les informations qu’ils avaient pu trouver sur cette guilde. Seul le master représentait un vrai défi, puisqu’il était Aguerri et que mes nouveaux camarades n’étaient que Confirmés. Cependant, à trois, nous serions largement capables d’y faire face.

    Ils me confièrent qu’attaquer de front n’était pas dans leurs habitudes et qu’ils préféraient infiltrer la guilde. L’idée n’était pas mauvaise, il nous fallait démanteler toutes les ficelles de ce trafic d’enfants et surtout anéantir le Jupiter.


    « Je propose que nous allions dormir. Demain, nous utiliserons Liesel comme otage pour nous faire accepter dans la guilde.
    — Tu sais que t’es sexy quand tu fais la sérieuse comme ça ?
    — Arrête, je rougis…
    — Vous pouvez rester sérieux plus de trente secondes dans votre vie ?
    — Mais oui, mais oui, allez, au dodo. »

    Ils montèrent dans leur chambre. Je pris ma boisson chaude que je comptais terminer une fois dans le lit. Dans l’escalier, je portais la tasse à mes lèvres et une violente nausée me prit tout à coup.

     Du vrai sérieux


    L’auberge tout entière disparut et je me réveillai immédiatement dans un décor bien plus lumineux. La tasse se retira de mes lèvres et je vis qu’il s’agissait désormais d’un flacon, tenu par un autre homme.

    « Où je…
    — Il a tout bu ? demanda un homme.
    — Ouais, pouf, adieu les vingt-quatre dernières heures. Ça leur apprendra à essayer de tromper Childish Dream. »

    Mon esprit revenait lentement à lui, malgré un mal de crâne qui ne cessait de s’intensifier. Je vis la chevelure blonde d’Andreas, près de moi, dans le même état. L’un des hommes s’approcha de lui et sortit un petit couteau. Je devais le défendre…

    Malgré ma confusion, je pus me lever et ouvrir un mur de papier devant lui, qui reprenait lentement ses esprits aussi. Je n’avais aucun souvenir, qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Je titubai devant l’homme qui s’approchait.


    « Il peut se relever et utiliser la magie ? Il est tenace…
    — Mais non, regarde, il est encore embrumé…
    — As… gard… »

    Des bandelettes de papier entourèrent nos têtes et les vertiges se dissipèrent aussitôt. Je pus rouler sur le côté pour esquiver un coup d’épée, mais la roulade m’infligea de nouveaux maux, plus légers cependant.

    Il y avait trois ennemis : un mage de foudre, à en juger par les éclairs qui crépitaient, un épéiste et un télékinésiste qui venait d’envoyer sur Andreas un rocher. Celui-ci réussit à esquiver, malgré la petite taillade que l’escrimeur venait de lui faire au bras.


    « Où est Silver !?
    — Aucune idée… Alkael, où es-tu ? »

    Andreas se tenait prêt au combat, son magnétophone dans la main. Si cet objet était réellement magique, il allait nous aider, peut-être. Je sortis de mes poches les seules feuilles qu’il me restait et m’entourai avec.

    Cependant, le télékinésiste emporta les feuilles avec sa magie et les réunit. Celles-ci furent aussitôt foudroyées, me laissant sans arme face aux trois adversaires. Le mage de foudre réunit ses deux mains et lança vers moi un éclair que je n’eus pas le temps d’esquiver.

    Un flash apparut sur le côté et l’éclair disparut, Andreas tenait son magnétophone brandi en avant. Il fit un tour sur lui-même et l’appareil émit le même éclair vers le télékinésiste qui tomba sous le choc.

    Le guerrier tenta à nouveau de blesser le journaliste, qui se défendit en absorbant l’impact qui frappa sa machine, et celle-ci renvoya l’attaque sur l’homme qui périt également.

    De mon côté, le mage de foudre me toisait avec ardeur, sous ses crépitements. Je révélai mon dernier atout. J’enlevai ma chemise, que je lançai en l’air. Celle-ci se désagrégea en feuilles qui volèrent vers le mage et mirent fin à sa vie. Je savais bien que porter cette chemise inconfortable me servirait un jour !

    Tout était redevenu calme.


     Du vrai vrai sérieux


    Mon camarade vint près de moi et nous pûmes échanger quelques mots. Son seul souvenir était, lui aussi, à l’auberge, lorsqu’il était entré dans sa chambre. Silver avait entre-temps disparu… Il me fit écouter le dernier enregistrement de son magnétophone, qui disait que Childish Dream possédait de grandes quantités de fioles d’amnésie. Nous étions apparemment entrés dans le bâtiment.

    « Donc nous savons pourquoi on ne se rappelle rien.
    — Ouaip… Pas mal, ton tour avec la chemise ! fit-il avec un clin d’œil.
    — Je sais pas ce que t’as réussi à faire avec ton…
    — Magnetospell ! Il enregistre les voix, mais aussi les images, les odeurs et même les sorts. Que je peux par la suite rejouer.
    — Pratique !
    — Mouais, sans le Magnetospell, je ne sers plus à rien. »

    Si nous nous étions infiltrés dans cette guilde, comme laissaient penser les derniers mots d’un des mages, alors nous avions déjà dû nous dire tout cela.

    Je m’assis sur un rocher, en attendant une suggestion d’Andreas pour retrouver Silver. Je levai les yeux au ciel comme pour solliciter Sirius du regard.


    « Tu pourrais me dire ce qu’il s’est passé ? »

    J’attendis un bon moment sans réponse. Peut-être boudait-il encore ? Mais la situation était pour le moins critique…

    « Écoute, si c’est toujours par rapport à Alkael, c’est un coup monté, j’avais un complice qui… Sirius ? »

    Je soupirai. Mais seulement alors, je réalisai en baissant la tête, que mon insigne d’Aeternitas avait disparu. Après un sursaut, je compris que si l’on avait voulu s’infiltrer, j’avais dû le retirer mais cela signifiait que je ne pouvais plus contacter Sirius… J’espérais qu’il me surveillait tout de même… J’étais désormais seul.

    « Bon, j’imagine que c’est mort pour la discrétion, va falloir y aller de front. Sans Alkael et Silver… »

    Une boule de feu violette vola dans l’air et percuta Andreas qui s’envola contre un rocher. Derrière moi se tenait une femme portant une robe noire et un petit sceptre.

    « Ces idiots n’ont même pas pu arrêter un gamin ? Tu vaux de l’or petit, et je veux cet or. »

    Une nouvelle boule de feu arriva de plein fouet. Je l’esquivai, mais ne vit pas la deuxième qui me projeta au sol. La dernière chose que je vis fut le sourire de cette femme qui ferma mes paupières.


    Fiche de RP (c) Miss Yellow

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    Re: Presse Privée par Liesel Engelwald Ven 16 Juin 2017, 17:49
    Liesel Engelwald
    Liesel Engelwald
    Gardien du Savoir







    Presse Privée 170616093218684213
    Presse Privée

    Partie II



    Une odeur rance et humide me tira de mon sommeil. Mon nez piquait en sentant la moisissure que je constatai rapidement sur les murs. Mes genoux étaient dans une petite couche d’eau. Je réalisai que j’étais attaché.

    Je ne devais pas paniquer, j’observais autour de moi pour comprendre où j’étais. Une cave, à en juger par la toute petite ouverture en haut du mur et l’escalier face auquel je me tenais.

    Je forçai sur mes liens, mais mon bras me fit mal, m’empêchant de me défaire par la force.

    Les poutres de bois étaient mouillées, les murs moisis, l’air humide… Je ne pouvais même pas recycler le papier, il serait bien trop émoussé, avec ça.

    Un vieil homme descendit les marches lentement. Son visage semblait lui aussi moisi par cette humidité, ses cernes coulaient sur ses joues comme une gelée noire et tout le reste du visage suivait.

    Il n’y a pas que les murs qui sont moisis:

    Le chauve s’approcha et caressa mon visage.


    « Hé hé hé… Ton prix valait le coup… On va bien s’amuser tous les deux…
    — Qu’est-ce que je fais là !?
    — Je t’ai acheté… pour mes petits plaisirs… »

     Extrêmement sérieux.


    Il posa sa main sur mon épaule, de manière douce et malsaine. Je grognai puis mordit son bras, forçant sur mes liens et me faisant à nouveau mal.

    « Ha ha ! J’aime quand ils sont sauvages…
    — Laisse-moi partir ! »

    Il me gifla en riant, posant son autre main contre mon torse. Un frisson de dégoût m’envahit et la peur de comprendre ce qu’il se passait réellement me submergea. Je ne pouvais rester sans rien faire… Il scella ma bouche de sa main ridée et l’embrassa à travers celle-ci. Il m’étouffait !

    Je tentai de me débattre, mais les mains et les pieds liés, rien n’y faisait, je sentais mon souffle se perdre rapidement, à mesure que mes efforts diminuaient également. Liesel, tu pouvais le faire… Un petit effort…


    « Oh oh, du froid ? » s’amusa le vieil homme en retirant sa main.

    J’avais réussi, j’avais pu utiliser la magie de ma mère… Je pus retrouver mon souffle. Une telle humidité m’avait facilité la tâche.

    J’assénai un coup de tête au vieil homme, qui recula et affichait désormais un regard beaucoup plus sombre.


    « Puisque c’est comme ça, on va passer aux choses sérieuses directement ! »

    Il se rua sur moi, je le mordis au cou avec violence, il restait contre moi. Malgré mes coups de pieds, il continuait de caresser mon dos. Je devais sortir de là, je ne pouvais pas vivre ça. Cette guilde… Des enfants subissaient ce sort… Je ne pouvais pas laisser cela perdurer. Je devais m’échapper et mettre un terme à ce marché noir !

    À force de tirer, le lien de ma main droite céda, me laissant une main de libre pour me défendre. Poussant avec mon coude le visage du vieux, je réussis à défaire les autres rapidement.


    « Reste ici ! »

    Je lui donnai un coup de pied et partis en courant vers l’escalier, mais une main attrapa ma cheville et je glissai dans le peu d’eau qu’il y avait par terre.

    Le vieillard me plaqua contre le sol et força pour me noyer. Par chance, je pus résister et me lever à nouveau, assénant un coup de poing dans son visage visqueux.

    Je me relevai et m’enfuis, priant pour trouver le moindre livre ou de quoi en fabriquer. Mais l’homme saisit mon bras gauche et un cri m’échappa sous la douleur. Sale vouivre… Je tombai à genoux et il vint contre mon dos, caressa mon ventre puis mon bassin.


    « DÉGAGE ! »

    Un coup de coude suffit à l’éloigner, mais il tenait mon bras gauche et je ne pouvais plus bouger. Sa main glissait dangereusement de plus en plus bas. Je fermai les yeux et ravalai ma salive en retenant mes larmes rien qu’à l’idée de ce qui allait se passer.

    « C’est bien, tu ne t’enfuiras plus, maintenant… »

    Il grinça un rire et une ligne violette se dessina devant les marches, devant mon échappatoire. Une barrière de lettres mauves apparut et une pression magique m’écrasa, me paralysa.

    Je fermai les yeux, terrifié.

    Rien, il ne bougeait plus.


    Un aboiement reconnaissable entre mille résonna en haut des marches et je vis mon chien se précipiter à travers la barrière qui révéla une consigne qui flottait dans les airs : « si contact physique, paralysie ».

    Je compris alors que cette barrière n’était pas l’œuvre de cet homme. Alkael attaqua, me libérant ainsi. Devant moi apparut un grand garçon, aux cheveux rouges. Il venait de me sauver la vie…

    La barrière disparut et je pus me relever doucement.


    « Qui que vous soyez… Je vous remercie infiniment… Vous venez de me sauver…
    — Alors c’est bien vrai, cette histoire de fiole, tu as tout oublié…
    — Euh… Oui ? On se connaît ? Si c’est le cas, je suis désolé…
    — Laisse-moi faire les présentations à nouveau. »

     Sauvé par un inconnu


    À nouveau, la pièce devint noire et un projecteur sorti de nulle part se braqua sur l’homme qui tenait désormais une rose entre les mains. Il se mit à genoux sur les pétales de rose qui venaient d’apparaître sur l’eau, alors qu’un petit orchestre de monstres jouait derrière lui.

    « Alter Fox, mage indépendant et agent de sécurité de la guilde L’Alignement. À ton service. »

    Alter Fox:

    Il me tendit sa rose, plus silencieux que les autres, mais sensiblement plus direct dans ses méthodes.

    « Ah oui en effet, j’ai une légère impression de déjà-vu.
    — Ne t’inquiète pas, dit-il, apparu derrière moi, L’Alignement saura prendre soin de toi.
    — Ne me dites pas que vous êtes tous comme ça ? »

    Il sortit un plateau d’un four, qui n’était pas là avant, et me proposa ces petits cookies qui avaient l’air très appétissants.

    « Avec tout ça, tu dois être sous le choc, dit-il en posant une couverture ses mes épaules se téléportant à divers endroits en même temps.
    — Je commence par me demander ce qui est le plus traumatisant, mais bon…
    — Dépêchons-nous d’aller dehors, Silver et Andreas nous attendent. »

    Je le suivis, volant au passage les livres de la maison pour me faire un vêtement. À l’extérieur, les trois acolytes prirent la pose, comme une équipe soudée et le logo de leur guilde apparut dans les airs, derrière eux, sous les projecteurs et les confettis.

    L’Alignement:

    « C’est bon, vous avez fini ? »

    Il y eu un grand flash et l’équipe de journaliste avait pris place. Silver tenait sa caméra, Alter maintenait la perche et Andreas me menaçait à nouveau avec son magnétophone.

    « Quel est ton ressenti sur les événements que tu viens de vivre ?
    — Honnêtement, je veux juste en finir avec cette guilde et rentrer.
    — Oui, ça tourne, continue !
    — Je vais finir par vous haïr… »

    Je reconnus autour de nous Hubble. Je partis de moi-même trouver la bouche d’égout de cette guilde noire, abandonnant le trio insupportable qui ne semblait même pas avoir remarqué ma disparition.

    Un grand panneau sur lequel était écrit « Childish Dream » m’indiqua que j’étais au bon endroit. Pourquoi diable mettre un panneau si l’entrée était censée être secrète ?


     Anéantir la guilde


    Je me mis en route vers la pièce principale. Déterminé à me venger et connu des membres de cette organisation, j’arrivai dans le hall en dispersant tout autour de la salle des dizaines de feuilles. Celles-ci fusèrent vers les mages et seuls les plus solides survécurent.

    Je me retournai pour parer avec un écu de papier le coup d’épée que l’on m’avait porté, me servant de la force de l’attaque derrière moi pour tuer l’opposant. Un mage de feu lança vers moi un projectile, mais celle-ci fut entourée de papier qui s’embrasa par la suite. L’objet se rua alors vers un groupe de mages au fond de la pièce.

    Le menu fretin finit rapidement pas s’en aller et la maîtresse arriva dans les lieux.


    Master de Childish Dream:

    « Vous débarquez ici, tuez mes assistants, interrompez mon travail… Vous m’importunez. *
    — Je n’ai que faire de vos assistants, vous m’avez vendu, je compte bien me venger et détruire votre Jupiter.
    — Jupiter ? Non, non, il est déjà vendu, nous ne sommes qu’un marché noir. C’est la guilde qui nous l’a acheté que vous devriez poursuivre.
    — Silence, je vais mettre fin à ta misérable vie de mage noir ! »

    Je m’élançai vers elle en esquivant les boules de feu violettes et donnai un coup de poing avec un gantelet de papier durci. Elle recula, mais un mur de feu apparut sous mes pieds. Je réussis à esquiver et envoyer autour d’elle une barrière circulaire dont elle se trouva prisonnière.

    J’avais senti en ces lieux les grimoires qu’ils m’avaient volés et ils étaient venus à moi presque d’eux-mêmes. Ainsi, le papier de Jotunheim qui entourait la mage déclencha son pouvoir et elle fut perforée par des branches de bois.

    Le tube dans lequel elle était enfermée prit feu et de nouveaux projectiles s’avancèrent vers moi. Je sautai pour les éviter mais fus surpris par un coup de sceptre dans le dos qui me jeta au sol.

    En me relevant, je vis qu’elles étaient deux.


    « Tu ne croyais pas que ce serait si facile ? »

    La première jeta une gerbe de flammes que j’évitai, mais mon épaule se trouva brûlée par une attaque de la deuxième, alors même que la première venait de jeter une lance faite de braises.

    La lance s’écrasa sur mon torse qui se brûla avec douleur. La situation m’échappait totalement. Alkael avait beau tenter de m’aider, la mage se téléportait sans cesse d’un bout à l’autre de la salle.


     L’Alignement


    « Pew pew pew, Silver c’est la meilleure. »

    La jeune femme entra dans la pièce, armée d’un petit pistolet qui tira sur mon adversaire des petites lumières. Celle-ci esquiva, mais le pistolet disparut pour devenir un mousquet avec lequel Silver prit le temps de viser.

    « Zone Interdite ! »

    L’épée d’Alter scintilla et lorsqu’il la planta dans le sol, des runes se gravèrent dans la roche. La consigne apparut : « si mage de feu, paralysie ».

    La mage noire se figea net et Silver put tirer avec son arme et blesser notre opposante. Alter asséna un violent coup d’épée dans le corps de la mage qui disparut dans les flammes. Le garçon fut alors brûlé par un feu mauve.


    « Silver !
    En Joue Ponctuelle ! »

    Un cercle d’armes à feu entoura la femme qui déchargea une salve d’attaques qu’elle ne put éviter totalement. Andreas concentra sa magie dans sa machine et un grand nombre d’éclairs rugirent dans la pièce. La mage noire se trouva rapidement en difficulté face au trio.

    Voyant ses dernières secondes arriver, elle fut surprise par le coup d’épée d’Alter qui lui coupa la tête sans retenue, mettant ainsi fin au combat.


     Victoire


    Après la célébration de cette victoire à laquelle je n’avais que très peu contribué, je réalisai que j’étais coincé ici, puisque je n’avais plus l’insigne de guilde…

    « Que va faire le jeune homme ? demanda Silver.
    — Je suppose que… Je ne sais pas, rester ici jusqu’à ce que quelqu’un vienne me chercher ?
    — Mais non enfin, viens à bord de l’Antilae, je suis sûr que Mam’selle Astin n’y verra aucun problème.
    — À bord de quoi ?
    — Haha, tu verras. »

    Nous sortîmes et je vis dans le ciel un petit vaisseau immobile, qui survolait la ville. Andreas appuya sur un bouton de sa machine et nous fûmes immédiatement à bord.

    Antilae, le vaisseau de L’Alignement:

    Nous arrivâmes dans une grande pièce vide aux murs métalliques. En haut des quatre marches, on pouvait voir un hall, au bord duquel était assise une jeune femme, à son bureau. La grande baie vitrée donnait à voir la forêt autour d’Hubble. Il y avait derrière nous deux escaliers qui menaient à l’étage supérieur et probablement au pont.


    « Hey Amanda, on ramène un invité. »

    Elle répondit d’un hochement de tête et me sourit, silencieuse, concentrée sur son article.

    Nous montâmes à l’étage, dans un bureau plus petit que le hall en dessous. Il y avait une femme assise sur une grande chaise, habillée de blanc. La blonde me dévisagea d’un air intransigeant. Autour d’elle, des mots flottaient dans les airs, d’une police manuscrite et lumineuse.


    « Mam’selle, on a ramené un type le temps que sa guilde vienne le chercher.
    — Guilde ?
    — Heu… Aeternitas, mademoiselle.
    — C’est bon, il peut rester. »

    Elle brisa son air strict avec un sourire amical.

    Je passai ainsi le reste de la journée au sein de cette guilde. Bien qu’Andreas eût finit par me taper sur les nerfs, j’appréciais ce changement d’atmosphère. Elle ne comptait que six membres : le trio dragueur, Amanda, la rédactrice, Mademoiselle Astin, la Maîtresse et rédactrice en chef et Celik, le mécanicien et homme à tout faire.

    Chacun avait des rôles bien définis. C’était Alter qui préparait les repas. Sa cuisine n’était pas à la hauteur de celle de Shirona, ni même de la Flan’mily, mais il se débrouillait très bien, mieux que moi en tout cas.

    C’était toujours Andreas qui s’occupait du ménage avec Celik, dans tout le vaisseau. De manière générale, c’étaient les hommes qui faisaient tout, car les femmes étaient très occupées avec le travail du journal.

    C’était étonnant pour une guilde d’être à la fois un journal et chasseuse de mages noirs. En discutant avec Mademoiselle Astin, dont les attitudes et mots familiers contrastaient avec sa contenance et son allure, j’avais appris que la guilde était connue à Caelum. La reine avait plusieurs fois tenté d’en faire des alliés, mais ils avaient toujours refusé.

    Cela était dû à une volonté particulière, celle de rendre au peuple les nouvelles dont ils devaient avoir connaissance et de briser les informations factices. Ils évitaient donc tout partenariat officiel, mais Mademoiselle Astin était une femme de parole et d’honneur. C’était par honnêteté qu’elle refusait les alliances, afin d’être libre de les briser s’il y avait un problème à signaler.

    Globalement, ils avaient une certaine influence dans les milieux bourgeois, car leur presse indépendante parvenait surtout dans les grandes villes.


    « Au fait, signala Aster entre deux bouchées de sa viande, j’ai enquêté sur les événements de Vega, je soupçonne le surintendant de cacher quelque chose.
    — J’en étais sûre, cria Silver, il n’a pas pu combattre deux cents mages noirs à lui seul.
    — Jean-Kl… hum… Le surintendant vous a vraiment dit ça ?
    — Il est peintre, maintenant.
    — Vous avez raison, il a menti, il n’a pas pu les combattre seul, dis-je en souriant. J’étais là-bas, avec une camarade de ma guilde. C’est tous les trois que nous avons triomphé du mal.
    — Vraiment ? Dans ce cas l’article est bouclé. »

    Nous finîmes le repas dans les rires et les cris du trio. Amanda était timide, mais elle ne se laissait pas faire lorsque le sujet la concernait, plus particulièrement quand Andreas tentait de la séduire, elle répondait toujours avec un gentil sourire pimenté d’une répartie digne d’une grande journaliste.

    Quant à la maîtresse, il était évident que sa fierté n’était qu’une façade qu’elle s’autorisait à ouvrir avec sa guilde, dont les liens étaient presque familiaux. Malgré leur comportement enfantin, Silver et Alter ne restaient pas moins des adultes, une fois qu’on commençait à les connaître.

    C’était avec ce dernier que j’allais devoir dormir, puisqu’ils n’avaient pas de chambre supplémentaire et que je n’avais aucune idée de comment regagner la guilde. Sirius m’aurait probablement déjà ramené si je n’avais pas été en train de m’amuser ainsi, alors je ne me faisais pas beaucoup de souci. Quelqu’un viendrait sûrement demain.


     Intimacy


    Allongés dans le grand lit, nous pûmes éteindre la lumière. Alkael était par terre devant la porte, sur un coussin qu’ils avaient réussi à trouver.

    Le sommeil ne vint pas sur le moment, alors je commençai à parler, espérant ne pas déranger mon camarade.


    « Quand on vous connaît un peu plus, on réalise que vous pouvez être sérieux…
    — Bien sûr qu’on peut. Y’a qu’Andreas qui n’y arrive pas, se moqua-t-il.
    — C’est vrai. Dis-moi… Pourquoi avoir fondé une guilde journaliste ?
    — Aah… Tu sais, on a tous plus ou moins eu un passé où les médias ont tenté de nous couler. Regarde, Mademoiselle Astin, elle est recherchée à Midi pour le meurtre de son mari… Sous prétexte qu’elle était près du corps, les journalistes ont déclamé qu’elle était coupable et depuis elle vit ici. Amanda est recherchée pour trafic d’armes à Pergrande. Silver est accusée d’être une mage noire, alors Andreas l’a suivie. Il n’y a que Celik qui a toujours eu une vie simple.
    — Je vois, oui… Et toi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

    Sa voix était beaucoup plus calme et, de manière générale, il avait été plus détendu toute la soirée. Comme s’il avait dissipé le rôle de séducteur intrépide pour laisser place à un homme plus sérieux.

    En posant une telle question, je repensai aux mots de Sirius…


    « Ma sœur, Sydney, est en prison. Tss ! Comme si ce petit bout de femme pouvait commettre un meurtre…
    — Oh, je vois… Désolé, je n’aurais pas dû poser la question.
    — Ne t’inquiète pas. Et toi ? Pourquoi tu chasses les mages noirs ? »

    Il se tourna vers moi et reposa sa tête sur son bras vertical, pour m’écouter.

    « Moi ? Oh… Des soldats Stellans ont ravagé ma maison… Bon, tout le monde a survécu, mais c’est comme ça que tout a commencé. Je suis juste un garçon naïf qui veut rendre le monde meilleur, haha.
    — Vraiment ? Tu t’en sors très bien en tout cas, de ce que j’ai vu. »

    Je m’en sortais bien ? L’image de ce qu’il s’était passé dans cette cave me sauta aux yeux. L’image de ce qu’il se serait passé si Alter n’était pas venu, cela me terrifiait. Non je ne m’en sortais pas bien… J’avais été vendu comme un objet, un jouet pour un vieux pervers. C’était précisément les choses que je combattais, ces pratiques répugnantes.

    Je n’avais pas réussi à combattre ce vieil homme… je m’étais blessé face à cette vouivre, Iyàs m’avait poignardé et je n’avais rien fait, je n’avais pas su protéger Adam et Xylia… Au final, je ne m’en sortais peut-être pas si bien que ça, au contraire… Je n’étais pas assez fort et un jour, encore une fois, quelqu’un périrait à cause de mon manque d’expérience…


    « Merci, Alter, d’être intervenu tout à l’heure… Sans toi, je n’ose pas imaginer ce qu’il se serait passé… ça me… ça me terrifie…
    — Haha, c’est normal. Et puis si on ne s’était pas servis de toi comme appât pour entrer, ce ne serait pas arrivé… Je suis désolé, Liesel.
    — Je n’ai pas su me défendre seul… les autres combattent pour moi et même les nouveaux pouvoirs que j’obtiens ne m’appartiennent pas… Je suis faible et inutile…
    — Hé ! Ne pleurniche pas comme ça, c’est pas dramatique, tout le monde a ses moments de faiblesse. » sourit-il.

    Il s’approcha de moi et je fis de même. Si je voulais devenir plus fort, je ne devais pas m’autoriser ce moment de faiblesse. Mais je voulais me permettre d’être dans les bras de quelqu’un pendant quelques temps.

    Je voulais qu’on me dise que je faisais de mon mieux, que je pouvais progresser et que j’en avais les moyens… Aujourd’hui, depuis longtemps, j’avais eu peur pour ma vie…

    Je prenais les combats comme des jeux sportifs, naïf que j’étais, mais cela faisait longtemps que je n’avais pas lutté pour ma vie. Et j’avais justement échoué. Sans lui, je ne serais plus de ce monde.


    « Liesel, ça va le faire, tu n’as pas besoin d’être dur avec toi-même, on dirait que ça ne te réussit pas.
    — Mais je suis faible… »

    Il me serra dans ses bras, amicalement. Je voulais rester contre lui. Nous nous connaissions qu’à peine, ça n’avait pas de sens. Pourtant cette envie de rester près de lui, toute la nuit me réchauffait le cœur à chaque battement.

    Il passa ses doigts dans mes cheveux en me regardant droit dans les yeux, en souriant. Il caressa ma joue avec son pouce, comme pour sécher les larmes que je ne pleurais pas.


    « Je te le répète, tu n’as pas à être si strict… »

    Il s’approcha et je sentis contre mes lèvres la chaleur des siennes. J’eus un mouvement de recul devant ce geste qui me surprit. C’était pour le moins inattendu ! Je ne le connaissais pas et il ne me connaissait pas et moi non plus et..!

    Pourtant, mon cœur battait à la chamade, c’était ridicule.


    « Haha, désolé si je t’ai brusqué…
    — N-Non mais… c’est pas grave… au contraire… » bégayai-je.

    Il s’éloigna pour s’excuser, mais je me collai d’autant plus contre lui. La main qui caressait mes cheveux était désormais sur mon dos et glissait lentement vers le bas. Je fermai les yeux et me laissai entraîner dans ce moment, quitte à le regretter. Je voulais sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, je voulais découvrir cette expérience : une nouvelle facette de l’Homme, celle du désir et de la luxure…

    ---

    Je n’entendis et ne vis pas la porte s’ouvrir, à genoux, le visage enfoui dans le coussin pour étouffer mes soupirs.

    Je n’entendis pas non plus la petite voix qui s’éleva depuis le rai de lumière.


    « Psst, Liesel, viens voir Silver quand elle ronfle, faut que tu vois ç-…
    — Gnh… Nnh… »

    Le blondinet écarquilla les yeux quand il vit les actes que nous étions en train de commettre.

    « Faut que je prenne ça en photo ! »

    Il sortit son petit magnétophone.

    CLIC.

    Nous nous retournâmes et vîmes Andreas dans le coin de la porte. Il y eut un silence total quand nos regards se croisèrent. Je réalisai tout à coup ce que j’étais en train de faire, terriblement gêné, d’autant plus par le fait que l’on venait de nous surprendre.

    Je sentis mes joues se teindre d’une couleur volcanique encore plus vive et vis la machine qu’il tenait dans les mains.

    Il venait de… nous prendre en photo ?

    Je sentis monter en moi une émotion nouvelle, qui ne s’était jamais montrée aussi forte : la panique.


     Interrompus


    « Héhé, quand Silver verra ça…
    — SILVER NE VERRA RIEN DU TOUT ! »

    Je me levai, alors que les bibliothèques de la chambre explosèrent et le papier m’entoura pour former une tenue décente pour mettre fin à la vie de ce voyeur. Des lames volèrent jusqu’à lui, redessinant une nouvelle coiffure beaucoup plus courte, pendant qu’il courait.

    « Reviens-là !
    — Je plaisantais ! Ahaha, Silver à l’aide ! »

    Je glissai sur le sol dans le virage du couloir, envoyant de nouvelles lames qui ratèrent leur cible et se logèrent dans le mur métallique. Je formai autour de mes chevilles des échasses élastiques qui me firent aller beaucoup plus vite.

    Je plaquai au sol Andreas, tenant dans ma main la feuille qui mettrait probablement fin à sa vie. Sur le ventre, il poussa un cri de détresse et tenta de négocier.


    « J-Je… Si je supprime la photo !?
    — C’EST TA VIE QUE JE VAIS SUPPRIMER, ANDREAS !
    — O-Okay d’a-AAAAAH ! »

    Il s’évada à nouveau en esquivant mes attaques. J’allais réduire en bouillie son appareil et effacer sa mémoire ! Il ne pouvait pas avoir vu ce qu’il avait vu, c’était… je ne pouvais le tolérer !

    « Que se passe-t-il ? demanda Mademoiselle Astin, tirée de son sommeil.
    — Mam’selle au secours, c’est Liesel et Alter qu-… »

    Je me ruai sur lui et il s’écroula à nouveau sous mon poids. Il périrait sous mes coups !

    Je vis dans le coin de mon œil Amanda sortir en tenue de nuit, un bonnet ridicule sur la tête. Elle semblait furieuse, contre nous. Ça ne me faisait pas peur, il allait payer de toute manière.

    La pièce se remplit d’une tension magique et la voix de la timide écrasa le son de nos débats.


    « J’ai passé la soirée sur cet article et maintenant que j’ai un peu de répit, vous me privez de mon sommeil ?
    — Désolé AmandÀ L’AIDE ! Kra… Il m’étrangle… Brup…
    Solid Script : Flail ! »

    Le mot apparut au-dessous de nous, métallique, épineux, et s’abattit sur nos deux corps désormais empalés et écrasés.

    « Merci Amanda, on va pouvoir dormir.
    — De rien, Mademoiselle Astin. »

     Réveil


    ---

    Je me réveillai le lendemain dans ma chambre, sur Ouroboros. Je crus d’abord à un rêve, mais j’étais bel et bien revenu ainsi que ma marque. Embrumé et confus, je regardais Alkael qui dormait encore. Par la fenêtre, je voyais le soleil élevé, m’indiquant qu’il était presque midi.

    Je me levai et observai le ciel, confus. Comment étais-je arrivé là ? J’ouvris la fenêtre pour sentir l’air frais et seulement alors Sirius se manifesta.


    « Ça y est, la princesse est réveillée ?
    — Comme ça fait du bien de t’entendre à nouveau… Que s’est-il passé ? Comment je suis rentré ?
    — Je ne sais pas, peut-être qu’un être immatériel t’a téléporté, vanta-t-il avec hostilité.
    — Oh, merci… Tu… me boudes encore pour le ‘hop’ ?
    — Je t’ai entendu, tu avais un complice. Qui !? Je veux savoir ! Je déteste ne pas comprendre, je comprends 99,99% du monde, comment as-tu fais pour échapper à ma surveillance !? RÉPONDS !
    — Ah oui ? Puisque ça te frustre tellement, je vais peut-être me venger d’avoir été abandonné tout ce temps.
    — Je n’y crois pas… Tu me révèles enfin ta vraie nature, monstre… Le petit Liesel naïf n’est en fait qu’une couverture. Tu es vil. »

    Cette discussion se conclut par un clin d’œil complice à Alkael. Personne ne saurait jamais comment nous avions fait.



    Oh mon Dieu j’avais réellement couché avec un inconnu !?


    Spoiler:


    Fiche de RP (c) Miss Yellow

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    Re: Presse Privée par Nina Andersen Jeu 26 Oct 2017, 14:44
    Nina Andersen
    Nina Andersen
    Briseuse de Mythes







    Correction time !
    Bim badabim, rang S+ pour ce petit RP !

    Ajoutance de 500 points au vu de la loi régissant les entraînements.

    Concernant les points de base, on obtient un joli multiple de 25 (ou de 250. Ou de 2. Ou de 10. Ou de 50. Ou de...). C karé, jem : 4750 points.

    LES BONI MAGGLE :

    ♦ Toujours pas de perfection :

    Récapitulatif des fautes pour les réclamations:

    ♦ Pour la cohérence, je me dois de faire preuve d’honnêteté : je sais de source sûre que Sirius n’est pas censé s’être fait avoir comme ça par Liesel et Alkael. Mais comme C DLUMOUR, j’ampute vulgairement 5 points. De plus, l’ébène immortelle a été un peu snobée du coup, à la fin. Simple oubli ? Je suppose, puisque tu t’es rattrapé dans le RP suivant – viteuf. Mais comme c’était le point de départ du RP, c’est un peu dommage. 90 Æthernanos.

    ♦ L’originalité ? Désolée mais... Nan. Pas ici. Mais ce n’était pas le but, donc pas grave !

    ♦ Les points d’histoire s’élèvent tout de même à 150 parce que quand bien même le RP n’est pas bien original, le tout a une intro, des péripéties et une conclusion – sacrée conclusion par ailleurs, hn hn. Donc bon !

    Je noterai un petit bémol toutefois : je trouve dommage que l’idée de la fiole d’amnésie n’ait pas été exploitée à sa juste valeur... Bah oui : à part savoir qu’ils ont tenté de s’infiltrer dans la guilde noire et que Liesel a fait la connaissance (indirecte) (recte) (ça ressemble à rectu-) de Popaul, eh bien... On ne sait rien des 24h et à vrai dire, je pense qu’on s’en fout un peu. Dommage, donc.

    ♦ Rendu 100. Vale.

    ♦ Humour ? Ce devrait être le titre du RP ! Sirius, oh mon Sirius, et puis le hop, tmtc, la Flan’mily et puis les idiots de la guilde, grand Dieu. Je compte aussi dans l’humour le vieux croulant et son affection très poussée pour Liesel, car j’aime voir les persos souffrir. Et puis la fin, on en parle ?

    ♦ Et enfin les points de rédaction ! Bah, rien de catastrophique, comme d’habitude, mais il faudra se contenter de 250 points. Toujours pour les mêmes raisons en fait : phrases maladroites, ponctuation hasardeuse, çà et là. Petites erreurs qui se cumulent en quantité aléatoire selon tes RPs, mais que je ne peux ignorer.

    Ce qui nous fait un total de... Attention concentration... 6590 Æthernanos pour l’albinos !

    Et pour son cleb’s, disons... 300, allez, c’est bien, 300.
    by Nina

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